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Incartade…

12 Sep

La file de voitures serpenterait par-devant pour au moins deux kilomètres.
les écrans électroniques géants annonçaient un ralenti de 30mn et dans la foulée des numéros a appeler en cas d’urgence, la ceinture de sécurité qu’il fallait garder attachée sous peine d’une amende de 250$ mais point d’indemnisation pour chamboulement avec préméditation de notre agenda post-bureau.
En citadins accomplis, on patiente dans sa voiture malgré la fatigue, l’agacement mais surtout le retard annoncé sur les courses du soir, le repas, la collecte des enfants.
Bref, les sirènes des pompiers déployaient une urbanité grinçante et le prélude d’une soirée ruinée, la notre en l’occurrence.
Soit, nous prenons notre mal en patience, on phone,on SMS, on consulte nos boites mail. Puis un mouvement dans le rétroviseur ,changement de programme, les voitures, celles a l’arrière, commencèrent a reculer sur la droite pour emprunter la première sortie .
Magie.
Des jardins en guise de ville ou comment la ville s’efface t-elle devant les jardins? Qu’importe la manœuvre du moment que la poésie est au rendez-vous.
Je décide de prendre mon temps, stationne et longe le paradis.
Changer d’itinéraire vers 18 heure du cote de Washington DC Ouest s’avérera la plus brillante incartade du mois, la preuve.
                                                                 

 
3 Commentaires

Publié par le 12 septembre 2015 dans A pile et face

 

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3 réponses à “Incartade…

  1. bizak

    27 septembre 2015 at 06:57

    Le silence de ce blog me parle pour me dire que l’âme des mots se contorsionne comme dans une chrysalide pour donner libre cours à l’envol du papillon.
    Le plaisir pour moi de te saluer, poétesse.
    Bonne fête d’Aid

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    • Jasmins de nuit

      27 septembre 2015 at 19:22

      Hello Bizak, énormément de plaisir a vous lire. A mon tour de vous souhaiter une très belle fête de l’Eid.
      L’actualité est un chouia beaucoup envahissante ces jours-ci mais promis je reprendrai mes pérégrinations très prochainement.

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  2. bizak

    12 septembre 2015 at 14:18

    « A quelque chose malheur est bon » aurait dit un oriental.

    « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté », avait dit  » Winston Churchill

    Mais comme les américains ont encore plus de sens pratique dans les choses, ils préfèrent la citation de John Rockefeller:
    « J’ai toujours essayé de transformer les désastres en opportunités ».

    Comme toujours tes textes Latifa sont embaumés au parfum de bois de santal et je trouve un plaisir et même un bonheur à les humer, les suivre et les vivre dans leurs cheminements poétiques.

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