Marcher droit ,ne penser a rien et seulement marcher…c’est difficile de penser confortablement la vulnérabilité …Marcher encore plus droit sans penser a la maison silencieuse,aux salles de bain qui restent muettes le matin, ,aux escaliers qui ne craquent pas sous les pas…Marcher malgré le souffle court ,marcher contre la solitude vengeresse,contre le silence tapi dans un coin et qui guette …Marcher en négociant les territoires afin de ramener la parole a une possible éclosion…Marcher toujours droit dans l’espoir de retrouver l’équilibre entre l’être et le chant …marcher dans l’espoir de croiser les rues de l’enfance bruyantes, colorées et impatientes… Marcher le long de cette irrationalité,de ce principe intangible de cette sorte de lois: Devenir adulte.
la discussion est infinie..le malaise est visible et lisible ,l’accent est mis sur des connotations : Même les enfants grandissent !
attention, les jeux tous les » je » se crispent.
Motif de la controverse : une impossibilité de penser a autre chose ,une détresse absolue au delà de laquelle il n’y a plus rien.
Un moment de vertige humain…