Il y avait quelque part dans le grand Alger dans l’une des ruelles de la pointe Pescade une somptueuse villa mauresque.
Le récit pourrait s’arrêter la et nous ne saurons rien de l’histoire boulversante de cet illustre musicien de 38ans qui quittait ainsi le monde sur un geste de folie.
Nous reprenons donc :
le spectacle était hallucinant,…par une fiévreuse nuit du mois d’août quelque part sur les rives de la pointe Pescade ,un homme de 38 ans d’une lucidité intacte ouvrit grand la fenêtre de sa chambre et lâcha sur la ville par poignées entières des centaines de partitions musicales…
A l’ultime instant de la fin de sa vie ,un homme libérait l’œuvre d’une vie qui s’en alla traîner les rues, les maisons,les balcons et les cuisines encore allumées malgré l’heure tardive …
Et depuis comme touchées par la grâce, des femmes Algéroises dans leurs appartements commencèrent a chanter pour les dizaines d’années a venir… [to be continued]
L.K