Le plaisir se construit en escalier. Du miel et du beurre a la base pour enduire les quelques mille trous du « baghrir » encore chaud.
Puis dans le désordre, goûter, rire, de gourmandise se lécher les doigts, fermer les yeux et se laisser porter par la délicatesse des souvenirs.
les réminiscences sentaient bon le parfum a la lavande de la grand mère rompue au travail de la pâte lisse et onctueuses.
C’est vous dire la portée de ces histoires de bouche et de coeur …Il y a toujours un bonheur presque enfantin a reproduire les gestes d’antan et ne pas se laisser rouiller par l’urbanité quotidienne.
L’Algérie en ce sens pourrait s’avérer un dosage précieux et parfois peu probable, d’une table d’été au fond du jardin par un matin a Bethesda ou partout ailleurs.
Bonjour a tous et bon appétit.