18 février 2014 et une journée ensoleillée sur DC.
Dame nature signe un véritable pied de nez aux lendemains d’apocalypse enneigés et leurs amas de glaces juchant les grands boulevards , plutôt sales,moches et un chouia lassés de traîner nos têtes d’hiver extrêmement fatigué.
Une journée d’hiver ensoleillée commence, toujours, solennellement par zapper le bureau , ignorer les aiguilles de la montre et « switcher » les sonneries du tel.
« Prologuer » le petit déjeuner en marquant ces matinées d’hiver d’un bouquet de couleurs…en déroulant gracieusement des éclats de mémoires chargées d’accents méditerranéens par petites touches et surtout sans se prendre la tête.
Le but du jeu étant celui d’embarquer sur des goûts a la rose et convoquer des désirs. Pour les traduire ensuite en 24h d’intenses palpitations, pas celles que nous avons tendance a tracer,front froncé, dans le pompeux « essentiel vital ».
Les voyages d’hiver ont ceci de magique: inviter l’agitation dans ses notes ,réinventer le subtil ,redonner a penser la sensualité et aller au delà des apparences en abordant différemment l’odeur des pluies dorées.
l’hiver serait un long chemin de fragilité humaine,des paysages émouvants… Des sortes de fouillis intérieurs que l’on magnifie a l’aube des matinées inscrites loin des aiguilles du temps, loin des sonneries du tel et des bureaux ridiculement sérieux.
Cheers et délicieux étourdissement a toutes et a tous.