La solitude est un silence bleu, un luxe dans l’urbanité fouineuse, inquisitrice, creuse par moments, pas assez pleine a d’autres, alors, rarement comme nous l’aurions voulu.
Dans une autre vie, les éclats, les fulgurances, les éblouissements seront exclusivement bleus.
le corps, l’âme, les rencontres avec, contre et malgré l’autre n’obéiront plus a l’ordre humain mais a ce quelque chose d’imperceptible situé juste en dessous du divin et a hauteur du surhumain.
Point de bascule.
Les matins fériés sont un vaste champs des temporalités plurielles.
– Tu prendrais un café, dis?
– Accompagneras-tu les enfants au cinéma?
– Tu n’oublieras pas de te raser,hein?
– Tu nous fais ton moelleux au chocolat?
– Tu me manques, tu es beau, tu es belle, tu m’énerves.
Bleu.
Bleu se dit : »Des lèvres bleues de froid » ou « le noyé était tout bleu ».
C’est a ne plus se penser qu’en blabla bleu dans le vaste labyrinthe du peuplement pourtant la mer est parfaitement bleue puis le ciel est bleu sans nuage.