La solitude est un silence bleu, un luxe dans l’urbanité fouineuse, inquisitrice, creuse par moments, pas assez pleine a d’autres, alors, rarement comme nous l’aurions voulu.
Dans une autre vie, les éclats, les fulgurances, les éblouissements seront exclusivement bleus.
le corps, l’âme, les rencontres avec, contre et malgré l’autre n’obéiront plus a l’ordre humain mais a ce quelque chose d’imperceptible situé juste en dessous du divin et a hauteur du surhumain.
Point de bascule.
Les matins fériés sont un vaste champs des temporalités plurielles.
– Tu prendrais un café, dis?
– Accompagneras-tu les enfants au cinéma?
– Tu n’oublieras pas de te raser,hein?
– Tu nous fais ton moelleux au chocolat?
– Tu me manques, tu es beau, tu es belle, tu m’énerves.
Bleu.
Bleu se dit : »Des lèvres bleues de froid » ou « le noyé était tout bleu ».
C’est a ne plus se penser qu’en blabla bleu dans le vaste labyrinthe du peuplement pourtant la mer est parfaitement bleue puis le ciel est bleu sans nuage.
Oncques…
17
Oct
bizak
17 octobre 2015 at 18:14
Oui, j’ai tout à fait compris chère latifa ! est ce moi-même qui suis mélancolique, mais peut être juste un soubresaut devant tant de déliquescence, tant de revers, tant de désespoir pour l’humanité en mal de sursaut.Mais tes mots me parlent comme dans un silence que la solitude même n’épouse plus. Le vacarme est, en ne plus assourdissant de notre société en peine et en panne.
Mes amitiés Latifa
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Jasmins de nuit
17 octobre 2015 at 21:01
Le poète a toujours raison, j’allais dire.
« La terre est bleue comme une orange »
La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours…
Paul Eluard, L’amour la poésie, 1929.
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bizak
18 octobre 2015 at 06:32
oli poème de Paul Eluard ! il fait dire aux mots ce qu’ils cachent, il lit avec son âme. Pour qui sait voir avec son cœur ( Saint Exupéry), le monde n’a pas de frontière. Et dire que l’orange est bleue, quel régal, je croirais croquer la céleste. Oui notre terre est belle pour qui sait lui dire les mots doux.
Cheers
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bizak
17 octobre 2015 at 17:16
Oui le bleu parfois s’assombrit et perd un peu de son âme! On rêve du bleu azur, du bleu qui nous rafraîchissait et qui donnait la sérénité. L’eau trouble perd son bleu et devient mélancolique. Es-tu mélancolique Latifa ? sache que notre coeur même s’il est souvent troublé, il se remémore le bleu du ciel, le bleu de la vie, le bleu qui désaltère et en cela il fut oncques que l’amour vivra.
Merci Latifa pour ces mots si bleus.
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Jasmins de nuit
17 octobre 2015 at 17:59
Un billet « shortcut » pour parler des couleurs qui fuient le desordre ambiant. Un homme peut-il survivre a l’absence des fenetres qui meneraient les vues tres loins? C’est en ce sens que la littérature regagne ses galons puisque écrire est avant tout un acte de liberté.
Je ne suis pas mélancolique, Bizak , c’est juste une maniere de renouer avec l’étonnement de ce que nous sommes. cheers.
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