Prologue,
Ceci n’est pas une lecture spécialisée mais une évocation/ célébration de la Casbah d’Alger grâce et avec la toile de l’artiste peintre Algérien, Abderrahman Chaouane .
Chapitre Unique,
Ce n’est pas seulement un tableau mais plus encore. C’est une invitation a la déambulation dans un véritable fouillis architectural ou chacun de nous y verra un élément du merveilleux.
Ce qui me fascine dans la peinture c’est justement la multiplicité des lectures et la ou nous pensons tout connaitre d’une place, d’une rue, d’un paysage ou d’un visage, l’artiste viendra par petites touches déconstruire les clichés, les avis arrêtés mais surtout déclinera un nouvel éventail des « possibles a voir » et « des possibles a ressentir » .
Que d’humilité dans cette univers accentuée par les taches de lumière . Une lumiere fragile, aérienne, presque timide qui met en scène paradoxalement une décrépitude frontale et bien réelle.
L’espace pourrait disparaître d’une seconde a l’autre et c’est exactement ce dont il est question : L’éphémère.
Cette casbah incontestable, véritable mémoire /réservoir de nos palpitations multiples , joue sa pérennité sur ce carré de toile puisque la force du tableau repose pour ainsi dire quasiment sur l’absence totale d’un socle réel.
Non, cette casbah ne repose sur rien si ce n’est la force de l’imaginaire sachant qu’elle tombera en ruine un jour ou l’autre si l’on ne fait rien pour maintenir ses fondations mais la c’est une autre paire de manches .
Merci a l’Artiste pour ce moment de tendresse bien réel, lui.
« Casbah » de l’artiste peintre Algerien Abderrahmane Chaouane.