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jouer la rencontre…

13 Mai

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On le dit faire dans le  figuratif, certains pousseraient l’exercice savant jusqu’à  risquer pompeusement de « l’onirique » par moment et même du « métaphysique » en d’autres occasions. Lui, a l’ombre de ses fulgurances, en sourit, un soupçon  taquin.
l’artiste Algerien, Brahim Achir ne se lasse pas de déligner les ouvertures sur prunelles,  de creuser a même les pommettes favorisant l’effet lisse en polissant le nez avant d’inaugurer l’étoffé, l’ourlé,  le rebondi et revenir par petites touches charger les lèvres.
Achir décline une véritable dramaturgie visuelle et brouille a bout de pinceau la grammaire du feminin/masculin. L’artiste peintre s’offre ainsi le fantasme de tout les temps, attention malaise.
Il crée une véritable tension physique et re-croque le portrait, l’espace d’un délicieux jeu de superpositions chromatiques.
Le visage, dans sa quête de liberté, cristallise  toutes les contradictions de ce monde, se multiplie, se dédouble pour finir par triompher et magistralement.
l’artiste se meut a longueur de toiles en la femme qu’il n’a jamais cessé d’être et exulte ainsi des convenances optiques sexuées.
Brahim Achir le démiurge confesse les rencontres absolues et décalque le désir en mouvement.
Il est l’ange
Il est le démon
Il/elle ne font qu’une seule création qui triomphera des morts et désavouera les pitoyables.

Toiles de l’artiste Algerien  Brahim Achir.
http://www.brahimachir.it/

 

 

 
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Publié par le 13 mai 2016 dans Arts Visuels

 

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