Il aurait fallu des fleurs, beaucoup de fleurs pour parler des silences nécessaires aux mises en place les plus folles, celles de l’entre deux saisons.
Il aurait fallu de la distance, des ratages et toutes les nuits blanches.
Il aurait fallu réapprendre les mots, restituer les couleurs, décoder les notes et multiplier les possibilités de…
Il aurait fallu caler ses palpitations sur le tracé tâtonnant du crayon noir, peaufiner les manières de voir et tour a tour insuffler du rythme en creusant la nuance entre l’épuré et le sans fioriture .
Mais encore?
De la tristesse de ne pouvoir vivre en fleurs, elle gardera le gout amer de son échec a prolonger les saisons de printemps.
Photo de Lydia Chebbine.