Le paradoxe des villes, en général, c’est qu’on s’y sent plus seul que dans partout ailleurs … c’est comme qui dirait ,la voix perd son échos et le monde ne répond plus.
les visages défilent , rares sont les regards qui s’attardent sur vous et vous perdez ainsi prise sur votre propre ombre a longueur d’heures citadines .
la loi du milieu urbain fait tache d’huile …votre âme ne se réverbère ni dans les grandes artères, tellement, elles sont longues ,ni dans les boutiques a la mode si clinquantes et encore moins sur les terrasses dynamiques et hypes..
Vous serrez la mâchoire sur votre solitude , sur le délabrement dégoulinant de vos soirées de « rat des villes » et seules les fêlures des trottoirs peuvent raconter vos titubements et l’incandescence de vos chapelles intérieures.
Bravo ,vous venez de toucher le fond de l’angoisse atmosphérique.
Chapelles intérieures…
20
Juin
samira (@SamiraBent)
21 juin 2013 at 11:46
Les echos intérieurs disons de ce « texte » pour ne pas dire de cet « appel » font preuve d’une frayeur , d’une détresse et surtout d’une inquiétude profonde !! entrainant un sentiment de malaise … !! Beaucoup de peine !! sincerly
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Jasmins de nuit
21 juin 2013 at 12:14
L’être humain face a ses contradictions…Une quête consciente …une sorte d’architecture que l’on construit pas a pas…il s’agit particulièrement d’énergie et de vivant. Merci Samira de ton Passage.
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Anonyme
21 juin 2013 at 09:51
Tres beau texte qui rend presque palpable ce spleen ressenti par beacoup d entre nous…
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Jasmins de nuit
21 juin 2013 at 10:23
Le silence n’est jamais le vide Karim et le silence de nos femmes est un silence a retrait,un silence tout oui…Elles ne demandent qu’a ecouter et comprendre votre pseudo visibilité…cheers.
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Jasmins de nuit
21 juin 2013 at 10:25
Merci de votre passage et ces mots bienfaisants…Nous partageons donc la citée et ses contradictions.
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Karim
21 juin 2013 at 07:40
La solitude dans une grande ville ou dans un petit village ne diffère en rien… les grandes villes occidentales ne ressemblent pas à nos villes algériennes du moins pour ce qui est des regards qui vous transpercent: Nous les hommes sont désorientés par vous les femmes sur ce va et vient entre l’envie de ne pas passer inaperçue et l’indifférence qui s’ensuit et l’indignation devant des regards « déshabillants » de ces harceleurs… Faut-il être et ne pas être perpétuellement?
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