Sketching de l’artiste peintre Nasreddine Abbassi.
la saisonnalité est un caprice moderne puisque ni la terre ni le ciel n’ont jamais validé un quelconque mouvement régulier des vents.
Toute une vie passée a scruter la nuit n’aurait donc pas suffit a Rembrandt pour rendre intelligible l’obscurité que nous nous obstinons a domestiquer en la diluant aux premières lueurs du matin.
Un petit noir, court, serré a l’italienne pour mieux affronter les temporalités aux fronts plissés pour les uns.
Ou invariablement un dosage maîtrisé entre texture velouté et effluves volatiles, long a l’Américaine, une autre grammaire des chapitres enjoués.
Cet extrait n’est tiré d’aucun roman mais c’est la transcription d’une émotion sincère, celle de surprendre Rembrandt a 06:20mn du matin assis a ma table de cuisine.
Je prends note du cote funambulesque de l’anecdote qui peut être avec un sucre roux passerait et même probablement.
bizak
6 septembre 2016 at 17:51
En lisant et relisant ton texte, d’ailleurs écrit avec plein de poésie, je ne cherchais pas à comprendre tes mots, c’est inutile, je cherchais à comprendre ton âme si profonde et si dense, dont les mots sont comme peints sur une toile blanche, pour briller dans l’obscurité que nous nous obstinons à domestiquer. Merci Latifa, pour cette belle évasion intemporelle.
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Jasmins de nuit
7 septembre 2016 at 11:13
Bonjour Bizak, contente de te lire par ici. Ecrire est un jeu dans la mesure ou les mots dans la précipitation de l’exercice nous conduisent comme bon leur semble. Une amie me demandait non sans malice que faisait donc Rembrandt dans ma cuisine?. Une autre piste a explorer et un autre billet a ecrire dans cette perspective. lol.Cheers.
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bizak
8 septembre 2016 at 18:54
Très belle allégorie, que cette exclamation sur Rembrandt, Latifa ! Merci
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