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Archives du 9 juillet 2021

Femmes croisées,

C’est un excercice franchement périlleux que celui de vouloir ponctuer une toile d’aphorismes entendus et maintes fois usités, fatalement inutile.
Et qu’importe le renvoi technique ou le bavardage sur la grammaire des modulations. Encore moins la digression sur le trompe l’oeil ou l’aisance de la portraiture en étage voire le brossage de la perspective magistralement exécuté, blablablabla.
Privilégier plutôt le choc visuel, le paroxysme de la cavale mentale, les jambes qui vacillent, l’étourdissement, la déroute, l’hémorragie et le supplice du pourquoi une telle interprétation?
J’obtempére, respire profondement avant de remonter l’ovale des visages et m’engouffre dans l’intemporel.
L’univers pictural d’Ibrahim Achir est un cosmos en mouvement continu, les levres y sont frémissement et le regard clairvoyance.
Point de jour encore moins de nuit mais une lumiere somatique née par et pour le surprenant barbouillage.
Les personnages sont un brin inquiétants tout autant que l’écrin qui les souligne. Mimodrame ou femmes croisés, elles semblent suspendues entre le vivant et l’objet.
Chaque toile signé Achir est immanquablement une ode poétique et ça m’émeut et me transporte.

Toiles de l’Artiste peintre Brahim Achir.

 
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Publié par le 9 juillet 2021 dans Arts Visuels

 

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