Au début nous citerons le célèbre tableau du peintre orientaliste Eugène Delacroix » Femmes d’Alger dans leur appartement » …Le Serouel féminin Algérien sera mis ainsi en avant dans de nombreuses autres toiles pour intégrer par la suite les vitrines occidentales, et orientaliser les podiums des capitales de la mode avec au tout debut le couturier Paul Poiret qui donna en 1911 une fête persanes où les femmes portaient des serouels .
En Algérie ,la Mecque du serouel ,ce pantalon en toile, bouffant, à entrejambes basse est porté traditionnellement par les deux sexes .
La femme Algéroise connue pour son élégance et son raffinement déclinera l’habit en plusieurs formes dont:
» Serouel al chelka » qui est la version « maison » du serouel Algérois.
Il est plus léger et de ce fait plus pratique pour les taches quotidiennes, plié des deux cotés a mi jambes pour faciliter le mouvement et accélérer la marche,pour s’asseoir plus facilement également d’où son autre appellation « serouel el qaada ».
« Le Serouel al mdawer « quant a lui est plus bombé et un chouia contraignant.
Il était fait pour sortir, d’où son appellation : »serwal zenqa » et se faisait avec 8-10 mètres de tissu .
Ce prélude m’amènera a ma ballade le jeudi dernier dans – New York- et ma rencontre foudroyante avec un serouel très proche de ce que nous faisons chez nous…En fait il s’agit d’une mixture fort réussie de la version masculine et cette autre féminine de notre habit traditionnel .
La célèbre enseigne New -yorkaise « JNBY » le décline donc en trois colories -noir ,chocolat et indigo- sous le label très fashion de » Harem Pants » autrement dit « pantalons de Harem » . J’applaudis fortement le choix des matière et ce clin d’oeil haute couture qui consiste en un élégant petit bouton rajouté aux niveau des poches.
Comment? vous voulez connaître le prix?
Heu,quelques 175$ hors taxe mais comme dirait l’autre ,vous le valez bien…
Cheers ou plutôt bsahetkoum pour rester dans les tons Algeriens. lol.