Soirée agréable , presque estivale…la brise se joue des rideaux aux fenêtres….Et voila la maison qui se prend pour un bateau….ça swingue sur les vagues. Cheers!
Niuver Trasnochando, nouvel album- sortie septembre 2012
Soirée agréable , presque estivale…la brise se joue des rideaux aux fenêtres….Et voila la maison qui se prend pour un bateau….ça swingue sur les vagues. Cheers!
Niuver Trasnochando, nouvel album- sortie septembre 2012
Neuf heure du matin ,une journee commence….A priori il n’y a pas une grande difference: se réveiller,mettre la radio, prendre une douche,vérifier le courrier, s’habiller ,monter dans la voiture,faire attention au feu ….Non il n’y a aucun revirement jusqu’au moment ou je pousse la porte du nouveau café du centre ville « Paul » .
la ville apparaît un cran en dessous et c’est week-end,du moins pour moi..Et puis il y a du soleil et le soleil c’est cadeau…
Café noir,viennoiseries,cliquetis des cuillères dans les tasses… le fleuve Potomac n’est pas loin et les fleuves sont toujours porteur d’histoires surprenantes .
Elle est arrivée très en retard,un peu essoufflée, des cheveux blonds très courts,plutôt jeune,une robe portefeuille en lin et des sandales hautes en cuir naturel…elle sort deux téléphones portables de son grand sac ainsi qu’un Ipad Elle se laisse tomber sur la chaise non sans se confondre en excuses.
Il ne répond pas et se contente de faire signe à la serveuse… Ils se regardent et commencent a manger en silence.
Lui, la quarantaine largement entamée,cheveux grisonnants et une peau hâlée par le soleil . Ses gestes sont précis et une certaine élégance dans sa manière de couper le croissant.
je redemande un thé cette fois en plus d’un assortiment de macarons et me laisse aller au mode de l’atelier intime devant ce chapitre inédit et délectable qui se joue a deux.
j’opte pour un angle ample,généreux et plein de grains qui fait lever en moi un infini de visages,de gestes et de voix…
La littérature permet l’exagération et c’est tant mieux car cela m’évitera de me brouiller avec ma journée.
La terre de Yixing est un matériau incomparable. Son extraordinaire porosité fait dire en CHINE qu’une théière en terre de Yixing « sucre le thé ». En effet, en préparant régulièrement une même gamme de thé dans votre théière, vous améliorerez nettement la qualité de l’infusion. Votre théière s’ imprégnera progressivement des parfums de vos thés favoris et les restituera en arrondissant vos infusions.
Re- New York et re-Manhattan…33 étage de l’hôtel inter continental..Je fixe la rivière Hudson et ses bleus qui alternent avec d’étranges verts .Une sorte de voix qui raconte l’extravagance de « the city » , Une maniere de bouger le corps et de s’exprimer …c’est très puissant et cela veut dire forcement quelque chose…
Le lobby,le jardin Japonais et les touristes très « business class » …un peu plus loin dans le lounge on trinque a la sante du printemps…
On me sourit de part et d’autre ,j’essaye de rendre la politesse un peu éberluée par cet éclat de couleurs ,de voix et de mouvements dans la rue..Le monde entier s’est donné rendez- vous a Soho en ce weekend du mois de mai..
Des touristes ,encore eux ,mitraillent de leur flash les agents du FBI qui ont bloqué une rue .
Non ce n’est pas le tournage d’une série a la mode mais il s’agit d’une enquête sur une double affaire saugrenue de kidnapping et de meurtre.
Grrrrrrrrr, ce n’est décidément pas dans l’esprit de ma flânerie qui porte essentiellement sur le gout pour la poésie .je m’éloigne au plus vite en suivant les rayons du soleil dans une tentative de trouver la tonalité du tableau..
Soho se « francise » a une grande vitesse…On varie et le tempo et le timbre et Les enseignes se disputent les noms de Loulou, Kiki de Montparnasse et autres frivolités du genre .
Le poème, m’a-t-on dit , n’a pas boudé cette distraction : il a traversé la limite de la géographie avec panache et s’est drapé tantôt de ballots asiatiques,tantôt de notes made in » Moulin rouge » .
A New York , je ne m’aperçois de rien; et je le dis lentement, répétant à voix basse toutes ses contradictions.
Qu’est ce qui serait plus bavard qu’une porte fermée? un livre , un miroir?.
Que devient le récit quand ces trois éléments se donnent rendez-vous au même endroit?
Des mots sur des pages ou des mots en images et des mots qui se tapissent derrière des portes closes…Les maisons sont ainsi faites avec beaucoup de mots, des silences volontaires et d’autres imposés …. Une sorte d’éloges des vagabonde a n’en plus finir…
Tous les matins en ouvrant la porte de ma chambre j’ai le sentiment d’écrire une histoire nouvelle qui enrichira a la tombée du jour la collection de livres qui ornent les étagères.
Au fil de l’Histoire nous pouvons ainsi voir que ce nouveau commencement était « nous » et lorsque la lumière du jour se transforme en obscurité nocturne,c’est aussi et toujours » nous ».
Autofiction , littérature du nombrilisme ou rentrer de plein pied dans le grand bazar … Ce nomadisme du récit est quelque part la face ludique et puérile de la vie…