Quelques points de repère: Pour évoquer les origines de la musique arabo-andalouse, il convient de parler de l’arrivée de Zyriab, originaire de Bagdad, à la Cour du calife de Cordoue en 822. Musicien de génie, Zyriab de son vrai nom Ali Ibn Nafa était un artiste d’exception, aurait ajouté une cinquième corde au luth, serait l’inventeur du plectre, et aurait composé près de 10.000 chansons tout en créant une méthode d’enseignement du chant. Il aurait défini la structure de la nouba, suite instrumentale et vocale. Celle-ci constitue une des formes principales de la musique arabo-andalouse. Il existait à l’origine 24 noubat, chacune composée dans un mode défini. Il n’en reste actuellement plus que 11 au Maroc, 16 en Algérie (dont 4 inachevées) et 13 en Tunisie. Chaque nouba correspondait à une période de la journée et se divisait en une suite de plusieurs pièces de rythmique différente. En général, les mouvements de la nouba s’enchaînent en accélérant progressivement le tempo, jusqu’à la dernière pièce, plus lente, destinée à l’apaisement. La musique a évidemment évolué grâce aux échanges importants entre les centres culturels du Maghreb et d’Andalousie. Ces centres étaient concentrés autour de Tripoli, Quirouan, Béjaia, Tlemcen et Fès . Le retour des musulmans vers le Maghreb a permis l ‘installation de trois écoles principales : Celle de Grenade au Maroc. Celle de Cordoue en Algérie et celle de Séville en Tunisie et a l’est de l’Algérie . Index: le plectre:Du latin plectrum, stylet pour pincer les cordes de la lyre.
New york, 53e street et mon guide se prénomme Lydia. Étudiante en critique d’arts visuels ,elle me propose une virée shopping . Que de bric a brac sous le label pimpant de « modern art »: savonnette magnétique pour éradiquer les mauvaises odeurs, Cafetière d’inspiration tube en verre de labo – que j’ai adoré – , vase nu , bougeoir déstructuré sur lequel trône une bougie impeccable, » tray » ou « siniya » si vous préférez pour la modique somme de :120$ , je devine aisément votre fou rire et je le partage . Des mags /bague ou mag/bijou , un sac /clavier que je trouve hideux et d’autres articles que l’on classera dans la lignée de l’extravagance anodine… Le mot est lâché donc car l’opération shopping dans ces endroits se veut surtout désintéressée ,pas vitale et nous touchons la le propre de »la branchitude » . Pourquoi la faire alors? Pour meubler nos longues soirées d’hiver en bavardages « savants » rien ne me semble plus chic que de parler de notre shopping au MOMA. Cheers.
la maison Chanel dévoile cette semaine a Tokyo le livre The Little Black Jacket, voué à la pièce culte du dressing de Miss Coco..
C’est fou tout ce qu’une petite veste noire peut dire. Surtout lorsque son intérieur est doublé de soie, son ourlet plombé d’une chaînette et qu’il est écrit Chanel sur son étiquette. On pense alors que le modèle phare de la maison de la rue Cambon, pierre angulaire du vestiaire Chanel à partir des années 1950, avait déjà tout dit. Eh bien non. Karl Lagerfeld multiplie en 2012 toutes les pistes d’interprétations.
Ceux qui ont déjà eu la chance de visiter la capitale américaine au début du printemps savent à quel point la floraison de ces arbres orientaux est devenue une attraction. Chaque année se tient le « National Cherry Blossom Festival », mais cette année est toute particulière : c’est leur 100è floraison ! Flash back: Un siècle déjà que le Japon a offert ces cerisiers aux États-Unis d’Amérique pour célébrer l’amitié entre les deux nations. 6.000 arbres au total, dont 3.000 au jardin botanique de New York et le reste à Washington, en guise de remerciement pour la médiation Américaine qui mis fin à la guerre Russo-Japonaise de 1904-1905. Et pourtant la vie de ces arbres a été en danger pendant la seconde guerre mondiale qui opposa les deux pays et 4 d’entre eux furent même abattus après l’attaque de Pearl Harbour.
Les fleurs de cerisier , symbole de l’évanescence de la vie humaine et de l’évolution de la culture nippone à travers les âges , renvoient toujours les États-Unis et le Japon aux plus belles heures de leur histoire au delà des moments sombres.
Hôtel Intercontinental , 34e étage et New York est a mes pieds….Je prends l’ascenseur et en moins de deux je suis au Lounge….Ambiance très épurée , Jardin japonnais coté pile et ambiance cosy avec feu de cheminée a l’appui , coté face. Il faut dire que l’on cultive le coté » frenchy moderne chic » par ici et l’on pousse la coquetterie jusqu’à nommer le restaurant de l’appellation très suggestive : « ça va » . Prière de prononcer a l’Américaine en prolongeant le dernier « A »… Le monde entier est la ,des hommes bienveillants et souriants venus prendre l’apéro , des dames très chics dont quelques unes déclinaient une longue chevelure foncée épaisse qui encadrait de grands yeux noirs veloutés tracées finement au khôl….Ces dames étaient en famille apparemment avec maris – il y en avait un qui arborait un maillot de l’équipe nationale de football Qatari. Les enfants étaient de la partie et surtout très détendus et pas du tout intimidés…
Les notes jazzy qui me parvenaient du bar conféraient a cette ambiance quelque chose d’irréel .. Une sorte de nuage au delà du monde et de ses tracas si multiples , confus et surtout dramatiques… Dans ce lounge au cœur de Manhattan, il n’y avait pas de place aux différents ethniques , aux révolutions et aux dictats des différentes religions …le tout était harmonie et zénitude… Non,je ne juge personne mais je constate seulement que la quiétude est possible a partir de 400$ la nuitée sans petit déjeuner évidemment…
Mort en 1768) , célèbre musicien et poète populaire. Abdallah Mohamed Ibn Ahmed Ibn Msaib naquit au début de 18ème siècle à Tlemcen d’une famille originaire d’Andalousie qui habita successivement Fes et Oujda avant de se fixer à Tlemcen. Sa famille habitait au quartier Bab Zir. Il eut une jeunesse assez mouvementée et travailla comme tisserand (Derraz). Il tomba amoureux d’Aïcha, la fille de son patron, qu’il finit d’ailleurs par épouser mais après lui avoir écrit de brillantes poésies qui le rendirent célèbre et suspect à la fois. En effet, les pères de famille se défiaient beaucoup du voisinage et de l’approche du galant jeune homme. Fut mis en prison. Remis en liberté à la suite démarches de parents et d’amis puissants, il se rendit à Meknès. Cet exil volontaire lui fut salutaire et profitable. Revient ensuite à sa ville natale, se réconcilie avec les autorités turques de Tlemcen et entreprend le pèlerinage à la Mecque pour se laver de ses péchés. Revenu des Lieux Saints, il ne songea plus qu’à être un parfait musulman et se consacra entièrement à la dévotion et aux œuvres de piété. Mourut en l’an 1768 et fut en enterré au cimetière d’Ain Ounzouta. Aux yeux des tlemceniens, il n’est pas seulement un poète mais aussi un saint. Son tombeau est l’objet de fréquentes visites pieuses. On connait d’avantage ses poésies amoureuses parce qu’il aimait chanter « les filles de ce monde », mais il a également laissé de très beaux chants religieux dont l’immortel poème Al Houn Ya Rassoul Allah. Hafnoui Amokrane et Asma Sifaoui ont rassemblé une centaine de textes du poète dans un Diwan (Enal 1989, 261P).
Urbaniste, décorateur, peintre, architecte autant de métier qui font et refont l’espace et construisent ainsi un quasi dictionnaire de la vie quotidienne des peuples… La pierre Algérienne nous conte a sa manière le chemin qu’entreprirent nos médinas, depuis .
En poussant ainsi leurs murs ,elles ont favorisé le débordement de la ville historique vers le début de la cite coloniale .. l’architecture méditerranéenne Algérienne, riche de ses capacités spatiales extraordinaires est un bouquet de style Romain, Arabo- Musulman, Art Déco et Renaissance, le tout imprégné des couleurs et des lumières qui font la spécificité de nos cités … C’est pourtant cette particularité Algérienne qui fait défaut aujourd’hui et nombre de nos architectes désespèrent de ne pas voir une véritable politique de l’urbanisation prendre forme chez nous a l’instar de ce qui se fait dans les pays voisins… « C’était mieux avant ». Aiment a répéter nos étudiants en architecture qui déplorent une formation très incertaine et touchant a peine au savoir faire local …
Zellige , fer forgé , moucharabieh , portes ornées , travail de la pierre , manier le verre colorié , dessiner des patios et des jardins font désormais partie des souvenirs d’une Algérie qui a tant fait rêver par le passé.
C‘est une lectrice encore plus redoutable et avisée que Stefan Bollmann et Laure Adler introduisent dans ce volume « les Femmes qui lisent sont de plus en plus dangereuses », tout en poursuivant l’exploration du thème de la lecture féminine et de sa représentation.
La lecture de romans, méprisée par les hommes et considérée par eux comme une perte de temps, commence à porter ses fruits pour les femmes.
Des siècles durant, leur addiction à la lecture a été blâmée parce qu’elle était considérée comme une activité désordonnée, manquant de discernement, les incitant à négliger d’abord leurs tâches domestiques, puis leurs devoirs publics: en d’autres termes, c’était une activité immorale, impudique et dépravée.
Les femmes qui lisaient non seulement se mettaient en danger, mais elles étaient dangereuses. En réalité, par leur désir effréné de lecture, elles ont acquis une grande connaissance des hommes et une subtile intelligence de la vie.
Extraits de l’ouvrage :Les Femmes qui lisent sont dangereuses
« La mode se démode, le style jamais. » disait la célébrissime Coco Chanel..
Un style c'est donc une respiration , un certain regard, sur la vie .
Un style c'est un savant mélange de pulsions, de poésie et de panache...
Réinventer les lieux et dérouler une sorte de mélodie sans toutefois bouder le fun et oser un chouïa d'excentricité ...