La tentation d’aborder cet accordéon de lignes parfaitement parallèles,traversées par des façades calibrées, identifiées, numérotées en faisant fi du temps, l’amusait énormément.
Elle plissait les yeux très souvent, peut être même trop souvent, pour accentuer l’effet d’abstraction .
D’un battement de cil, elle retouchait les obsessions architecturales, ourlait les nuages
d’un trait de lumière et enfilait les étoiles une a une sur du fil de soie. C’est vous dire combien l’ébauche était farfelue.
Par un matin d’hiver ,il y a de cela un siècle ,le destin l’avait conduit vers New York et il ne fallait pas le contredire .
Photo de Lydia Chebbine,