Comment peut-on transformer des métaphores en oeuvre aussi sublime et presque réelle?.
Solitude,silence,ombres imprécises autant d’éléments qui serviront a détricoter la peur, les interrogations, les bavardages inutiles mais surtout l’art de souligner la fragilité humaine.
Hocine Ziani raconte une mer désertique et le naufrage spirituel coupable des exclusions, les plus insensées.
Extrême privilège,nous somme dans la tête de l’artiste et nous empruntons son regard qui balaye le temps.
Un tableau/bilan qui revient sur l’inconscient collectif sans marquer les conclusions abusives.
Ziani vous libère et vous invite a réécrire l’Histoire mais a plusieurs mains ,cette fois.
Faut il y lire des similitudes avec notre quotidien et un début de réponse a ces guerres fratricides qui secouent plus de la moitie du monde?
« Agar et Ismaël » est,surtout, une toile que nous lisons comme une révélation sur les origines.
Repositionner humblement l’humain et recentrer l’essentiel pour mieux nous comprendre,une vision très romantique du monde propre a Ziani qui appelle a libérer les esprits de toutes les facéties pieuses.
bizak
31 octobre 2015 at 09:34
J’ai beaucoup entendu parler du peintre, Ziani Hocine, j’ai eu aussi à voir pas mal de ses tableaux, je ne suis pas très regardant sur ce qui touche à la peinture mais je suis subjugué parfois par l’intensité que dégagent certains tableaux. Je crois que les tableaux de Ziani par leurs esthétiques, leurs couleurs, leurs subtils messages n’ont vraiment rien à envier à ceux D’Isiakhem, Nacerdinne Dinet, ou Racim, non par leur comparaison, car comparaison n’est pas raison, surtout en peinture, mais par leur sujet brûlant, profond, humain qui ne laissent pas insensible celui ou celle qui veut voir dans son propre miroir. Merci Latifa pour ce joli tableau présenté et tellement suggestif, expliqué dans ton beau texte où les mots reflètent ce qu’il dégage assurément, même si on peut porter un autre regard plus ou moins nuancé. Là bien sûr, c’est une sensation personnelle qui n’est pas forcément celle que veut dégager le tableau.
Merci Latifa
J’aimeJ’aime
Jasmins de nuit
1 novembre 2015 at 21:19
Je ne suis pas spécialiste dans la critique d’art plastique. J’y vais tres souvent a l’instinct.
Il y’a des tableaux qui me parlent plus que d’autres et cela tient a presque rien.
Il est question, tres souvent d’un tracé particulier, comment accentuer une perspective, épaissir un volume ou donner du relief a une ombre. La couleur, dans ce sens est tres sonore et dit avec une précision inouïe les palpitations des uns et des autres.
La touche esthétique de Ziani me renvoie a des installations intérieures jusque la insoupçonnées . Il y a beaucoup de coeur dans les tableaux de cet artiste Algerien, nous y retrouvons une ecole particuliere et toutes les ecoles a la fois.
De sa manière de peindre, je dirai que ce n’est pas un exercice plastique statique et sa dernière exposition en est une parfaite illustration.
Ziani replace l’artiste au centre du vécu et ramene habilement ses regardeurs au point de départ, a l’essentiel . En sommes par la force du trait, il nous provoque et nous interroge afin de nous pousser a dépoussiérer nos obsessions rituelles et ces autres fragilités spirituelles.
J’aimeJ’aime