Hein? Comment appelle t-on cette histoire?
Le tout avait commencé avec cette femme qui a l’heure du lever du jour, se mettait a ranger une a une ses idées folles au fond de l’imposante armoire en vieux chêne,dressée au milieu de la pièce..
Veiller a ce que rien ne dépasse, pas même l’esquisse d’un pas de cote, d’une rêverie farfelue. d’une unique note de musique, sans parler du mouvement furtif d‘une mèche que l’on dit folle.
Car au fond que serait la vie sans les lourdes armoires en chêne?
Moi,qui ne se lève jamais avec les premiers fils du jour,
Qui n’a pas d’histoire a raconter,
Qui n’a même pas d’idées fantaisistes ne serait-ce que pour tresser l’ombre meme en pointillée, d’une autre femme.
Celle avec d’interminables mains fines qui joueraient de ses battements de cœur comme on jouerait un prélude d’une histoire courant le long des quais de gare.
Summer time…
30
Oct
bizak
31 octobre 2015 at 09:35
Cette histoire Latifa, est notre rêve ancestrale enfouie dans nos silos hermétiques, de peur de laisser échapper la moindre des paroles qui peut s’envoler e t s’effriter. Notre culture millénaire n’étant pas écrite, ce sont nos mères, nos femmes qui étaient les gardiennes de tous nos patrimoines et de nos espoirs revendiqués.
Toi Latifa, par tes jolis textes, tes mots douillets mais forts, ne sembles-tu pas être une de nos gardiennes, même si les clefs ont changé de mains et de combinaison (car point besoin de meuble en chêne pour garder nos mémoires) .Bise amicale.
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Jasmins de nuit
1 novembre 2015 at 20:31
J’aime beaucoup l’idée des « les clefs ont changé de mains et de combinaison », reprendre confiance en la parole et tracer des chemins, des hauteurs, des durées.
Merci de ton passage Bizak.
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