La peinture orientaliste est une peinture qui aborde des thèmes tournant autour de l’orientalisme. Il ne s’agit donc pas d’un style, d’un mouvement ou d’une école de peinture en particulier. L’intérêt de l’occident pour l’orientalisme est apparu au courant du XVIIIe siècle mais c’est surtout au XIXe siècle que l’attrait pour les thèmes orientaux va connaître son apogée. En revanche, au XXe siècle les thèmes orientalistes vont peu à peu disparaître et d’une certaine manière on peut considérer que l’indépendance de l’Algérie en 1962 a marqué la fin de la peinture orientaliste en France.
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Des bulles et des bulles…
Washington, 17h , le printemps est là , la nature s’exprime…c’est très puissant.
Aller fouiller dans tous les sens , aller voir dans tous les coins ce qui se passe…rentrer dans une certaine communauté du charnel , du temporel.
Une manière de bouger le corps pour s’approcher d’un arbre , des gestes qui éclatent en bulles comme celui d’une main qui caresse les pétales d’un iris…
Le printemps est là et l’approche des corps va avec les notes… elle se fait sur fond de poésie….
Le printemps c’est comme le sac d’une femme qui mêle les choses précieuses aux choses futiles..
Le printemps est cette énergie capitale qui vous pousse vers un nomadisme lyrique …Voici venir le temps de l’enchantement.
« Fumée d’Ambre Gris » . Tableau de John Singer Sargent
Nous parlons très peu dans le Maghreb des peintres Américains. Il en est de même des œuvres de plusieurs orientalistes qui sont passés par nos pays et ont puisé leurs inspirations dans nos lumières et nos couleurs.
Il nous serait difficile en parlant de ce registre de ne pas citer John Singer Sargent , né en 1856 à Florence en Italie et mort en 1925 à Londres .
A Paris qui restera sans conteste son port d’attache, notre Américain a la palette innovatrice est passé par l’atelier de Carolus-Duran, était influencé par les grands peintres italiens et espagnols comme Vélasquez dont il était copiste . Il était également ami avec Monet et bien d’autres célébrités de l’époque.
Singer a aussi beaucoup voyagé dans un souci de perfectionner son coup de pinceau et de s’offrir par la même une stimulation picturale certaine.
C’est vers1880 que nous retrouverons ses traces en Tunisie , un séjour considéré comme un premier pas dans les sentiers de l’orientalisme.
Par ailleurs deux tableaux témoignent incontestablement de son passage en Algérie .Dans l’un Sargent a peint une rue d’Alger et dans l’autre il mit a l’honneur la Côte Algéroise.
Au Maroc, Singer s’est concentré sur les lieux et les costumes, il a même dessiné une série de bijoux orientaux d’une grande beauté.
Enfin en Jordanie, il a également peint des portraits des bédouins et de leurs campements en offrant ainsi un nouveau regard d’une sensibilité rare et d’un émerveillement non caché pour cet ailleurs enchanteur .
Sargent a été Longtemps critiqué par ses paires qui comme Camille Pissaro dira de lui : » il n’est pas un passionné, mais plutôt un habile interprète » .
Malgré une longue période de critiques défavorables, la popularité de Sargent reprit dans les années 1950.
Dans les années 1960, une renaissance de l’art victorien et de nouvelles études sur Sargent confortèrent sa réputation .
Sargent se verra honoré par le biais d’expositions diverses dans les plus grands musées, dont une rétrospective au Whitney Muséum of American Art en 1986, et, en 1999, une exposition itinérante qui fut présentée au musée des beaux-arts de Boston, à la National Gallery of Art de Washington D.C. et à la National Gallery de Londres.
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