»La marcheuse est ensevelie sous la soie immaculée, elle dont on ne pourra apercevoir que les chevilles et, du visage, les yeux noirs au-dessus de la voilette d’organza tendue sur l’arrête du nez.
Ma main frôle le tissus de son voile; je me sens si fière de paraître à ses côté ! Je la guide, comme on le ferait pour une idole mystérieuse : moi, son enfant, je dirai son page, ou même son garant, tandis que, s’éloignant de la demeure de sa mère, elle se dirige lentement vers une autre maison familiale »…
Assia Djebar.
Il etait une fois le haik…
02
Mar