New york, 53e street et mon guide se prénomme Lydia. Étudiante en critique d’arts visuels ,elle me propose une virée shopping .
Que de bric a brac sous le label pimpant de « modern art »:
savonnette magnétique pour éradiquer les mauvaises odeurs, Cafetière d’inspiration tube en verre de labo – que j’ai adoré – , vase nu , bougeoir déstructuré sur lequel trône une bougie impeccable, » tray » ou « siniya » si vous préférez pour la modique somme de :120$ , je devine aisément votre fou rire et je le partage .
Des mags /bague ou mag/bijou , un sac /clavier que je trouve hideux et d’autres articles que l’on classera dans la lignée de l’extravagance anodine…
Le mot est lâché donc car l’opération shopping dans ces endroits se veut surtout désintéressée ,pas vitale et nous touchons la le propre de »la branchitude » .
Pourquoi la faire alors?
Pour meubler nos longues soirées d’hiver en bavardages « savants » rien ne me semble plus chic que de parler de notre shopping au MOMA. Cheers.