Le geste fait partie du quotidien . Désormais surfer sur sa page Facebook c’est un peu renaître , se réinventer, changer de vie et pourquoi pas romancer sa vie a chaque clique que l’on fait .
Le mot est lâché donc puisque certains parlent même de roman latent dans le sens ou chaque page Facebook est un roman possible, un potentiel de millions de vies…
Une sorte de nouvelle forme de narration et la nous tenons notre sujet : « la valeur romanesque des réseaux sociaux ».
Parler ,écrire,raconter, nous sommes face a une sorte d’auto portrait pas souvent puéril , particulièrement, lorsque nous abordons le thème de la double vie , l’une on line et l’autre off line .
Le faux profil véritable « jeux de piste » virtuel , constitue a l’unanimité le mal sur Facebook et il s’agit la aussi d’un élément de la narration romanesque .Le mal existe et le bien egalement.
Le personnage de Facebook sous forme de profil privé et cet autre publique sans oublier le troisième souvent exclusivement sexuel emprunte a la narration romanesque qui s’appuie sur la multiplicités des personnages.
Si le roman consiste a organiser, a agréger beaucoup de notes et de réflexions, Le réseau , lui fonctionne a coups de copier coller de la réflexion du moment qu’offre la révolution numérique et qui pourrait désorganiser notre pensée ..
le compte Facebook permet le fantasme certes mais décline également une littérature du moment , une écriture du moderne qui expérimente la navigation intuitive …
le réseau permet une sorte de ballade rapide qui nous plonge dans des univers plus extraordinaires les uns que les autres et a une vitesse incroyable vue la rapidité de la circulation de l’information et sa fluidité ainsi que la multiplicité des sources..
Nombreux , cependant , crient au formatage systématique des modes de réflexions des masses sur les réseaux en invoquant les applications que nous vendent certains moteurs de recherche , ces mêmes applications qui simplement réfléchissent a notre place.
A ce stade de la réflexion ,rien ne vous empêche de penser a un Facebook idéal,rêvé ,tiré vers le haut. S’amuser d’une façon non médiocre pourrait même s’avérer salutaire pour plus d’un.
Si dans votre quotidien vous Likez ,disliker ,enjoyer ,poster et loller , vous êtes désormais dans la production litteraire avec une grande tendance au romanesque. cheers.
PS:
Nous assistons aujourd’hui a un florilège de livres,essais et réflexions qui traitent de la problématique Facebook….
L’amitié dans son sens philosophique et social pose réellement problème sur ce support numérique ou l’on ne peux rien vérifier…Quelle est la dimension du voyeurisme et de l’exhibitionnisme dans ces amitiés virtuelles et est ce si différent ou moins pénalisant que le fait de se mettre a son balcon et suivre ainsi le spectacle qu’offrent les autres,tous les autres?