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Archives du 5 juillet 2012

Femmes Algeriennes dans leurs appartements…

Ce n’était pas tout a fait la nuit mais le soleil s’était retiré depuis un moment deja et sous cette lumière bleuâtre et fragile je voyais la silhouette qui remontait la rue . 
 On apercevait au départ le corps drapé de voile blanc, léger et surtout précieux car tissé de soie pure et rayé de fils d’or et d’argent .
Puis me parvenait Le bruit des talons claquants et urbains…des sons auxquels j’étais habitue car il s’agissait des notes de la médina .
le haik laissait deviner les épaules fragiles, la taille fine et l’ondulation du corps racontant une grâce millénaire qui remonterait jusqu’au porte d’Istanbul….
la voilette courte en dentelle ne laissait voir du visage que les yeux d’un noir profond au regard  caressant  … le mouvement des lourds cils noirs et recourbés soulignait délicieusement cette intensité unique et  dangereusement  bouleversante.
A défaut de voir le visage on glisse vers les jambes galbées  et marbrées que laissait entrevoir la fente du serouel Algerois ..le contact de l’étoffe avec la peau noyait la silhouette dans une douce mélodie de froufrous soyeux.. 
Volupté , désir, beauté , féminité, raffinement sobriété autant de respirations pour raconter l’Algérienne en haik qui venait tous les soirs chatouiller mes rêves …ceux d’une petite fille en plein balbutiements  » chrysalides ».

 
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Publié par le 5 juillet 2012 dans A pile et face

 

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