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Archives Mensuelles: août 2012

Une histoire de makrout et de beaucoup d’affinité…

C’est  l’histoire d’un voyage ds le temps et ds l’espace , une question de vouloir et même excessivement vouloir sauter d’une île a une autre dans l’espace méditerranéens .

Flash back:
la nouvelle est insolite et tellement » fun  » pour nous autres Algériennes :  Pour son édition 2013, le Petit Robert fait de la place à plusieurs définitions nouvelle génération dont « le makrout » ou « makroud ». Makrout donc selon le petit Robert est :   » Pâtisserie du Maghreb adulée en Algérie, Tunisie notamment, se compose de semoule de blé dur, et d’un coeur de pâte de dattes, parfois de figues ou d’amandes, recouverte d’un sirop de sucre et de citrons. « 
Le voyage est tout annoncé  et notre histoire de bouche se voulait aussi  surtout une histoire d’intimité et de soleil . « L’atelier cuisine des Algeriennes a Washington DC »  a  donc vu le jour en déclinant l’authentique recette du « Makroud el koucha » ou Makrout « ainek Mizanek » pour les connaisseuses.lol.

Séquences instantanées:
le beurre ,l’eau de fleur d’oranger,les dattes en pâte et le fameux et indispensable « Taba3 », ce sont la les notes de notre symphonie Algérienne .. C’est en croisant  les  fous rires , les anecdotes puisées dans le vécu de ces femmes pétillantes  que l’on réinvente El Djazair  a coup de losanges aux dattes trempés dans du miel chaud parfumé au « mazzhar » et c’est beau et c’est tellement bon. Cheers.

 

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Publié par le 31 août 2012 dans Mode & Art de vivre

 

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Des valises discrètes…

« Il y a d’abord ces milliers de valises discrètes puis je finis par trouver un petit recoin dans cet immence aéroport ..
le début prend la forme de l’amorce difficile des longs périples nostalgiques qu’entament certains voyageurs …je préfère me concentrer sur l’émotion, tellement bavarde de ces autres hommes du voyage, qui racontent l’extrême impatience de retrouver l’autre car la destination finale de tous les voyages c’est « l’autre ».
3h du matin et l’aéroport de Dubai croule sous le clinquant habituel…7h30 ,cet autre aéroport de Doha a du mal a contenir les flots de voyageurs tellement ils y sont a l’étroit ,Washington est a portée de main , a quelques 13h de vol..lol
Ainsi va la vie des aéroports au milieu des annonces souvent inaudibles des hotesses ,le brouhaha du Duty free et les cafés au gout kilométrique..
Mon voisin dans l’avion est un homme au grand coeur ,il rentre a l’instant de Katmandou ou il a aidé a construire des maisons pour les orphelins…sa voix trahie une émotion toute fraîche…nous rions discrètement de cet autre voyageur en tenue de sport une bouteille d’Evian a la main qui expliquait a tout le monde la nécessité d’amenager une salle de gym a bord des vols long courrier… idée a creuser en tout cas…
Je regarde un premier film, puis un 2e pour finir par me réfugier dans le livre de Anouar ben Malek « O Maria » et c’est a ce moment précis que commence le vrai voyage…je reviendrai sur ce livre plus en détails.
épuisés nous arrivons enfin a destination , contrôle de douane tres fluide et le « welcome home » des officiers souriants nous déride un chouia….Re-valises et taxi a la sortie et…
Le comité d’acceuil s’appelle une lumière magnifique et un ciel limpide …Washington joue la carte de la séduction et ça lui va tellement bien …je respire a plein poumons les molécules de chlorophylles et retrouve ma maison avec beaucoup de sérénité.
Arroser les plantes , ouvrir les fenêtres ,prendre une douche, répondre au tel et récupérer le courrier en retard avant de s’écrouler avec délice ds son lit… Réveil brumeux a 4heure du matin -décalage horaire oblige-et la rédaction de ces lignes avant de retrouver encore une fois le sommeil..
Mais qu’est ce que ça serait bien de retrouver la vue sur mer de la maison d’Abou Dhabi au bout du Jardin de ma maison de Bethesda!… lol .

 
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Publié par le 21 août 2012 dans A pile et face

 

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Saha Eidkoum

Mes meilleurs voeux a l’occasion de Eid El fitr. De la joie de l’harmonie et de la douceur ,c’est ce que je souhaite en ce jour de fete a chacun et chacune de vous. God bless.

 
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Publié par le 19 août 2012 dans Mode & Art de vivre

 

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La Soprano Algerienne…


Villa Lobos – Bachiana nº 5 – Amel Brahim

C’ est dans le grand Alger que la sublimissime Amel Brahim-Djelloul débute son apprentissage musical par l’étude du violon avec le grand maitre Abdelhamid Belferouni, avant de commencer le chant.le maitre Abdelhamid Belferouni formé a l’école Russe et qui connait l’opera de bout en bout ,la repére donc et l’encourage a traverser la mediterrannee .
 Amel fera son entree en 98 au conservatoire supérieur de musique, le CNSMD, a Paris ou elle décroche une bourse d’études.

Une soprano est née ,

Reconnue comme une personnalité musicale d’exception, appréciée pour  la qualité de sa voix et la palette multicolore et ensoleillée qu’offre son timbre,la soprano Amel Brahim-Djelloul retrouve en 2011-2012 la scène du Palais Garnier à Paris pour chanter ,les noce de figaro,Servilia et Rossini .
Elle connaitra les scènes les plus prestigieuses, tant en France Qu’a Lausanne, Bruxelles, Washington, New-York , Londres, Madrid, et le Théâtre National d’Alger.
Nous la verrons ensuite aux cotes du pianiste Nicolas Jouve autour des mélodies populaires ou avec l’Ensemble Amedyez pour le programme « Souvenirs d’El Andalus ».

Souvenir d’Andalousie ,

C’est l’Album avec un grand A ,celui ou Amel décline différents styles de musiques du Maghreb et du Levant issues de l’âge d’or de la musique d’Andalousie après que les juifs et les arabo-musulmans en aient été chassés à partir du XIIIème siècle.
Notre vedettes de l’opéra mondial propose des pièces du patrimoine arabo-andalous,  composé de suites musicales consacrées à la musique arabo-andalouse du Maghreb, Kabyle, Séfarade de Salonique, Grecque, Turque  adaptées par son frère, le violoniste et musicologue Rachid Brahim-Djelloul accompagnee par l’ensemble Amedyez.

Amel Chante La Méditérranée

Amel Brahim-Djelloul, chant
Ensemble Amedyez : Rachid Brahim-Djelloul, violon et direction ; Noureddine Aliane, ud-mandole ; Dahmane Khalfa, derbouka, percussions ; Sofia Djemai, mandoline ; Achour Oukacha, guitare

 
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Publié par le 14 août 2012 dans musiques et videos

 

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Nulle part dans la maison de mon père…

-« toute seule, en le précédant. Il ne me prend pas la main, comme le matin, ou plutôt comme les deux premières années, quand j’étais plus petite. Je marche les yeux baissés ; nous passons devant la mairie, le long du kiosque à musique. Il n’y a que des hommes dans la rue. Les pères français, non plus, ne donnent pas la main à leurs fillettes, mais celles-ci au moins n’ont pas déjà honte de leurs jupes plissées qui leur arrivent aux genoux. Moi, si. Les regards des hommes arabes, sur l’autre trottoir, me visent seule. Pour les oublier, je me répète la sourate du jour afin de la débiter à ma mère, en rentrant. Elle en sera fière. Dans une semaine, je lui montrerai ma planchette ornée de mes dessins, dont j’aurai clos le texte appris. Elle invitera la femme du caïd et ses trois filles plus âgées que moi, qui viendront, toutes voilées, et se risqueront à pousser des youyous pour honorer mon savoir. » (…) Assia Djebar

Teachers and Algerian children at Blida, c1856

 

 
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Publié par le 9 août 2012 dans Litterrature

 

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Nulle part dans la maison de mon père…

 

-« Enfant encore : ce doit être plusieurs étés après. Avec ma cousine la plus proche, durant le mois de Ramadan, toutes deux en chemise blanche. Parentes, tantes et cousines, toutes levées en chuchotant, pour le second repas qui fera supporter le jeûne du lendemain. Or, nous voulions jeûner nous aussi : par orgueil ! Et voici qu’ensommeillées, titubantes, nous leur faisons vif reproche, déçues de nous voir exclues de cette halte nocturne, parce que jugées trop « petites » ! Les grandes personnes rient, un peu confuses, tout en nous faisant place. Nous sommes alors si heureuses de rester manger le shor avec les adultes, pour tenter de traverser la journée suivante sans manger ni boire. Nous qui avons surgi, tels des fantômes graciles, pour ces dîners d’après minuit, nous leur faisons soudain presque l’effet de perturbatrices… Cette scène de notre irruption, en longues chemises et cheveux dénoués, au milieu du rituel familial, je l’aurai vécue avec cette cousine du même âge, ma complice d’alors. (…)

Nulle part dans la maison de mon père 
Extraits du dernier roman d’Assia Djebar


 The Sultana
par Ferdinand Victor Léon Roybet, Alger, 1872

 
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Publié par le 9 août 2012 dans Litterrature

 

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Alcazar…

Grisée par la magie du keyboard, je tapais frénétiquement des mots, toute sorte de mots, une façon d’habiller le vide, une façon de me perdre dans les dédales de l’absence…

 » Silence », « ombre », » ambiguïté » , »lumière ». Je voguais ainsi sans but précis jusqu’à ce que je tombe sur cette photo, plutôt étourdie par la trouvaille, je plissais les yeux devant cette bourrasque « émotionnelle ». j’avais du mal a déchiffrer ce sentiment de la lumière…
Mon enfance me prend par la main et l’on avance prudemment vers cette maison mauresque qui me faisait fremir depuis l’age de neuf ans. Les douces matinées de mes commencements me revenaient et j’avançais ainsi vers mon école primaire en dévisageant avec gourmandise l’étendue de la corniche. La plage Saint Cloud a Annaba n’est pas une plage comme les autres, c’est surtout un second souffle pour les riverains.
Nous passions par saint Cloud pour aller chez son médecin, pour rejoindre son travail et pour aller acheter ses croissants le matin… Nous passions par Saint Cloud pour rejoindre son amoureux, ou promener son enfant. Nous passions par Saint Cloud parce que c’était ainsi et que nous n’y pouvions rien.
Moi, je passais par Saint cloud pour retrouver la maison mauresque.
Mes petites camarades la disaient hantée. D’autres parlaient de trois locataires, vielles filles barbues aux mœurs obscures, qui ne sortaient jamais… Moi je n’avais de yeux que pour la noble pierre au parfum oriental .
Je tendais l’oreille chaque fois a travers cette forêt de colonnes et d’arcades, pour déchiffrer la complainte berbero – Andalouse qui me parvenait de derrière les moucharabiehs abîmés par le temps…
Ma maison était parée de profondes rides sur les murs et les herbes folles lui couraient dans tous les sens. Ma maison était différentes des autres villas européennes du quartier, tournées vers le soleil exhibant ainsi leur trop plein de terrasses et de balcons.
Ma maison, elle, manipulait avec nonchalance et non sans malice le visuel entre plein et vide, lisse et rugueux, courbe et droite et se drapait au bout d’ombres et de lumières dans un foisonnement éclectique de préaux et de patios…
A quelle voix répondait donc cette petite fille de 9, 10, 11, 12 ans en restant accrochée a ce langage magique d’architecture mauresque sans pour autant oser pousser un jour le portillon du merveilleux.

 

 

 

La maison mauresque a la plage  Saint Cloud .Annaba. Algérie.

 
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Publié par le 2 août 2012 dans A pile et face

 

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