Le café Léopold du centre ville peinait a respirer sous les fortes chaleurs en ce mercredi du mois de juillet . Mon rendez-vous est un joli brin de femme avec un sourire qui fait et fera tourner la tête a plus d’un…
Grande , élancée avec une élégance naturelle ,Houda tentait de vaincre sa timidité que trahissait la délicate rougeur dont s’empourpraient ses joues… passés les premiers instants ,la promiscuité déploie ces ailes et l’exile devient déchiffrable puisqu’il parlait Algérien…
Thé glacé ,jus d’orange ,mousse au chocolat fourrée aux amandes et les rues de la capitale qui défilaient devant nous au rythme des anecdotes ..De Kouba a Bab el Oued , Alger fascinait , émerveillait et nous offrait un instant vrai.
Washington s’effaçait petit a petit pour faire place a notre lyrisme Méditerranéen quand on nous annonce une tempête imminente …Pas le temps de compter jusqu’à trois et la terrasse du café ruisselait littéralement sous l’averse précipitée et soutenue ..
Des quidams surpris par la pluie s’engouffraient par paquets entiers dans le salon de thé dans un brouhaha presque jovial , je regarde alors non sans effroi mes chaussures en daim couleur lilas de chez Heyraud ,payés a Paris l’été dernier ,la modique somme de deux cent et quelques poussieres d’euros…
En l’espace de quelques secondes notre décision était prise et nous quittons Houda et moi , le café la tête haute et les pieds merveilleusement nus. lol.
La voiture était a quelques deux cent mètres de la , j’avançais avec ma petite jupe en dentelle ,mon haut en soie et mon foulard mélange pachmina /soie, mon sac LV et surtout pieds nus sous les sourires complices et amusés que l’on me renvoyait et les « Hi » appuyés des promeneurs .
Ainsi vont les journées d’été a Washington DC entre rencontres intelligentes et promenades improvisées sous la pluie … La fantaisie s’éveille et efface majestueusement mes appréhensions de citadine et du coup mes pieds nus frôlaient avec ravissement un immense champs de blés …
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Anonyme
2 août 2012 at 07:44
Coucou Latifa c’est Meriem Bazizi. J’aime beaucoup ton blog. Sous la pluie est très beau. La femme en petite robe beige respire une légereté de pas mouillés comme dans une scene d’un film des années soixantes…et les flaques d’eau ont donné à la petite fille qui someille en moi l’irresistible envie d’y sauter et éclabousser le tout autours… mercixxx
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Jasmins de nuit
2 août 2012 at 13:57
Merci de ton passage Meriem … L’irrésistible petite fille me fait rêver également,Cheers.
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Anonyme
20 juillet 2012 at 14:31
Merci Latifa, ce que tu as ecrit a mon suget est tres gentil et amplement genereux. Tu seras mon premier poete, et tres probablement la seule ! lol! … Et puis moi qui croyais que je cachais bien mon jeu, tu m’a demasquee (!) a une nuance pres : je suis plus emotive que timide.
Sinon voila la version francaise du livre dont on a parle :
http://www.swediteur.com/titre.php?id=97
L’auteur ecrit merveilleusement bien : son ecriture est tres imagee, presque lyrique – sans etre lourde – ce qui m’a franchement etonnee puisque les textes anglais sont souvent secs et directs. Aussi, la legerete de ses personnages et leur humour me font rappeler chez nous. J’espere que tu le lira, je suis impatiente d’avoir ton feedback.
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Jasmins de nuit
20 juillet 2012 at 15:02
Merci Houda pour le livre . L’émotion a ce quelque chose de fragile et de merveilleux qui fait de nous des êtres a part .Ne changes surtout pas ma copine,Biz.
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Lydia
20 juillet 2012 at 00:06
« Des quidams surpris par la pluie s’engouffraient par paquets entiers dans le salon de thé dans un brouhaha presque jovial »… J’aime!
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Jasmins de nuit
20 juillet 2012 at 00:21
Merci de ton passage Lydia.Ton j’aime m’est précieux.Biz.
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Karim
19 juillet 2012 at 13:20
Le champ de blé est une surprise agréable pour des pieds nus au coeur de washington
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Jasmins de nuit
20 juillet 2012 at 00:22
Merci de ton passage Karim…n’est ce pas la une autre manière de repenser la ville? lol
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