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Sur la magnificence ,

 


Le récit serait celui de transmettre les couleurs ainsi que les fulgurances. Si hier Ives Saint Laurent dédiait son génie a sa ville de naissance El Bahia qu’il n’a eu de cesse de décliner en or et magnificence. C’est désormais au tour de la brillantissime styliste Algerienne Rym Menaifi de rappeler aujourd’hui , la genèse de l’éclat .
C’est dire qu’a  l’origine de la somptuosité du style il y’avait exclusivement l’éloquence de l’amour pour l’Algérie.
On t’aime et on retetaime Rym. Cheers.

 
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Publié par le 10 octobre 2017 dans Mode & Art de vivre

 

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Achir restitue la raison d’être,

                                 ach

Nous aimons à dire que l’émotion c’est respirer avec le cœur mais Brahim Achir poussera l’exigence ainsi que nos palpitations jusqu’aux derniers retranchements esthétiques . Il réveillera prodigieusement nos obsessions pour réintroduire de la perplexité, seule raison et véritable gage de la destinée. Une toile, donc, pour dire un mode de relation avec, par et pour le beau.
La vie ainsi déclinée et selon la grammaire Achir est fanatiquement un visage de femme.

Mi stupisco a vederti mirarmi (part.) olio su tela (Achir)
Je m’étonne de te voir mirarmi (part. ) huile sur toile (Achir)

 
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Publié par le 15 septembre 2017 dans Arts Visuels

 

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Les geographies friables,

Une performance assez rare que celle d’écrire le  clos / ouvert en seulement trois tonalités savamment travaillées puis déclinées en un collier de modalités graphiques des bleu, rouge, jaune. 
Le procédé visuel très sommaire en apparence déstructure en profondeur pour rendre merveilleusement lisible la fluidité, la vapeur, le ciel en les épinglant a une solide « cascade » de maisons… Sublime mouvement. 
Nous sommes décidément devant le récit d’une tension sur le réel, voire une vie de frontières qui par la seule volonté de l’Artiste Peintre pourrait échapper a la solitude intérieure et offrir de nouveaux coordonnées temporelles.
Toile de l’Artiste Peintre Algerien, Chafa Ouzani.
Chafa 3

 
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Publié par le 20 août 2017 dans Arts Visuels

 

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L’homme qui dessinait son âme…

In Pialle.toscana
Aquarelle de Nasreddine ABassi,Italia 2017.

Nas

Ébauche,
D’entrée nous pensons à l’été sauf qu’ a y regarder de près c’est les quatre saisons réunies que l’artiste peintre croque sous des aplats savamment travaillés. Une amorce de chemin donc pour mieux mesurer son souffle, pour ménager un tant soit peu les intériorités.
La sobriété de la façade,elle, souligne astucieusement le sentiment de solidité et met en scène une longue temporalité. Accrochées a cette même façade trois fenêtres,closes, mi-fermées, carrément ouvertes -une sorte de tiercé graphique décliné selon un jeu de piste- elles iront rejoindre trois autres arbres de différentes tailles en arrière plan, presque en retrait, véritable témoins.
Le façonnage de l’etat de progression n’est pas seulement perceptible dans le découpage scénique mais les couleurs sombres de ce qui pourrait etre un mur d’une autre maison en face, déroule une espèce de jeu d’ombre qui ouvrirait sur les réminiscences .
Ce n’est pas seulement une maison mais un Homme debout depuis un moment déjà, Il dit mais en parcimonie sur l’ordre incertain.
Une toile assurément attachante.
L.K. USA.

Réponse de l’Artiste peintre :
« J’ai réalisé cette aquarelle de mémoire.Elle a pour sujet une vieille maison perdue au milieu de la Toscane où j’ai habité durant deux années.(1980-82). Aux dernières nouvelles cette demeure a été réhabilité en lieu de villégiature avec piscine,mini golf etc pour vacanciers fortunés.Je n’y suis plus retourné pour ne pas altérer les bons souvenirs qui y sont associés et garder intacts l’atmosphère et l’image que j’ai essayé de traduire en peinture.Je te souhaite une bonne journée ».
N.A.

Bribes d’une correspondance éphémère:
Bonsoir,
je ne suis pas une spécialiste mais j’aime les lectures néophytes voire profanes, une manière de décloisonner les arts.
Merci a vous de partager ce joli récit, celui d’un homme qui dessinait sa maison comme on dessinerait son âme.
L.K
USA .2017.

 
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Publié par le 5 juin 2017 dans Arts Visuels

 

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le fil a tisser la lune…

le fil a tisser la lune…

Écrire?.
Oui mais pour qui?.
Avec les mots des autres cela ferait forcément des « remake ». Tricoter des postures en m’appuyant sur mes ombres aboutirait fatalement a un énième bavardage loin d’être utile, tout juste bon à flatter la communauté des voyeurs.
le doux froufrou de ses pas rassurés sur le parquet qu’il aime parfaitement ciré contrastait avec son ton  saccadé, un tantinet nerveux . Elle l’entendait respirer tout près de son oreille, ne bougea pas et le laissa lire par dessus son épaule la page qu’elle venait de boucler.
Une femme, un homme, un parquet ciré couru par les derniers rayons de lumière d’une journée longue de quelques 25 ans…
Évidemment que c’est beaucoup plus facile à filmer qu’à raconter. Pour ce faire , il faudrait ce grain d’image à l’ancienne sur fond de poussière fine se profilant le long d’une vie en couloirs.
Sur le seuil de cette vie la, dans ce fouillis de pénombre et de chuchotements, se tenait un homme mordant à peine dans ses cinquante ans. Jovial sans être platement comique, assez pudique avec ce je ne sais quoi de tendre pour lui pardonner tous les mots bleus jamais prononcé. Dommage pour elle.
N’attendez pas de lui des déclarations sur fond de violon et bougies flottantes, il ne saurait y faire pour toutes les raisons que vous pouvez imaginer. Il doit en souffrir, enfin pas tout le temps.
Une vie à deux est à l’image de ce texte ourlé de mot/bulle, de phrases courtes, de cafouillage limite illisible .
Non , je n’ai pas d’explication, pas plus que quiconque, sur le pourquoi du lui versus elle.
Tres belle anniversaire d’argent a nous deux, toi.



 
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Publié par le 27 janvier 2017 dans A pile et face

 

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Sur le gnangnan…

 

Vu d’ici je ne parlerai franchement pas d’un récit, encore moins d’une composition littéraire patiemment tricotée.
Je converserai plutôt en terme de chronologie sur le banal avec la dose d’emphase jamais retrouvée, pourtant matériellement nécessaire a édulcorer un tant soit peu, le creux.
Quelque part dans cette ville pas spécialement grande mais bel et bien moderne pour vous rappeler fatalement toutes les autres mégapoles qui courent ce monde, se tenait une longue file d’extravagance.
Happée par le manque cruel de renouveau, je m’ingéniais méthodiquement a sublimer les paroles, les gestes ainsi que les épanchements des uns et des autres en butant immanquablement sur les sourires capricieux.
Loin de moi l’idée de distiller de la mélancolie sournoise cependant force était de constater que je manquais authentiquement d’entrain dans ce méli_mélo citadin.

 
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Publié par le 18 janvier 2017 dans A pile et face

 
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Less is more…

labirinto
« labirinto » olio su tela cm.100×70 Toile  de l’Artiste peintre Brahim Achir.

Il nommera sa toile le « Labirento » et cela tombe bien car j’y vois une certaine obsession de l’assemblage, une géométrie parfaitement parcellisée qui ressortirait le versatile, le multiple, le tourmenté presque animal de l’esprit.
Il laisserait croire qu’il décline le visuel/mémoriel  en tiroirs a en juger le  procédé pictural par couches successives de peur que l’image lui échappe, peut être.
Il s’imposera par ailleurs un véritable défi qui sera la gageure de consigner les détails. Pour ce faire il étoffera les failles en parsemant l’optique de franches taches de lumière étalées en arrière plan a la manière d’une voix off qui suggère, guide mais n’oblige en rien. Il reviendra a plusieurs reprises sur le relief et épaissira le feuilletage oculaire en fignolant l’effet
échos éraillé.  En découlera de cette virtuosité esthétique de la verticalité tranchante, du rugueux par pans entiers a chahuter le regard, a insuffler de la gêne pour finir par installer franchement une extrême tension. La didactique Achir consiste donc a nous hisser vers une graphie plus apaisée, des traits nets, arrondis, au final plus humains.  Avec le « Labirinto » nous sommes contre toute attente dans l’ordre de la réécriture de la plénitudes, du sensuel et le monde n’est autre qu’un pays  lisse comme le sein d’une femme.
Bravo Maestro.

 
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Publié par le 30 octobre 2016 dans Arts Visuels

 

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Avec Dylan et Obama mais definitivement sans Trump.

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Ils étaient nombreux a faire la moue, a ne pas applaudir et a s’emmurer dans une rebuffade des plus ridicule.
Les plus têtus,eux, se sont tortillés plusieurs fois avant de donner libre cours a leur imagination douteuse accusant tour a tour la mondialisation, le capitalisme sauvage et enfin la frivolité impardonnable dont a fait preuve l’académie Suédoise.
Un troubadour en Nobel ou un Nobel clochardisé qu’importe la pertinence de la métaphore puisque selon eux, c’est l’immuable littéraire que l’on exécute, que l’on troque  contre le vide sidéral.
Bob Dylan ce faiseur du contemporain, juste poète et libre diseur est doublement incriminé pour son Américanitée caricaturale surement mais surtout d’avoir osé chanter puissamment l’Art majeur dans la rue pour les sans dents. Never complain, never explain
Je me vois encore, il y’a de cela un peu moins de 40 ans, avancer a pas de loup jusqu’a la chambre de mon grand frère.  Je faisais glisser d’un geste long l’enregistrement audio dans le lecteur cassette, une voix nasillarde, un point poivrée, chaleureuse me parvenait alors de la lointaine Amérique jusqu’a Annaba, ville de l’est Algerien.
Je fermais bien souvent les yeux bercée par le rythme babillard, rond, captivant et tentais la gageure de rattraper le refrain.
Man gave names to all the animals
In the beginning, in the beginning.
Man gave names to all the animals
In the beginning, long time ago..
 PS:

Merci a mon frère Toufik, médecin de son état et grande gueule devant l’éternel de m’avoir initié très jeune au style Dylan. Autrement dit ne jamais s’adosser sur l’acquis. Cheers.

 
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Publié par le 14 octobre 2016 dans musiques et videos