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Archives de Tag: Paris

Polaroid…

 Neuf heure du matin ,une journee commence….A priori il n’y a pas une grande difference: se réveiller,mettre la radio, prendre une douche,vérifier le courrier, s’habiller ,monter dans la voiture,faire attention au feu ….Non il n’y a aucun revirement jusqu’au moment ou je pousse la porte du nouveau café du centre ville « Paul » .
la ville apparaît un cran en dessous et c’est week-end,du moins pour moi..Et puis il y a du soleil et le soleil c’est cadeau…


Café noir,viennoiseries,cliquetis des cuillères dans les tasses… le fleuve Potomac n’est pas loin et les fleuves sont toujours porteur d’histoires surprenantes .
 Elle est arrivée très en retard,un peu essoufflée, des cheveux blonds très courts,plutôt jeune,une robe portefeuille en lin et des sandales hautes en cuir naturel…elle sort deux téléphones portables de son grand sac ainsi qu’un Ipad Elle se laisse tomber sur la chaise non sans se confondre en excuses.
Il ne répond pas et se contente de faire signe à la serveuse… Ils se regardent et commencent a manger en silence.
Lui, la quarantaine largement entamée,cheveux grisonnants et une peau hâlée par le soleil . Ses gestes sont précis et une certaine élégance dans sa manière de couper le croissant.

je redemande un thé cette fois en plus d’un assortiment de macarons et me laisse aller au mode de l’atelier intime  devant ce chapitre inédit et délectable qui se joue a deux.
j’opte pour un angle ample,généreux et plein de grains qui fait lever en moi un infini de visages,de gestes et de voix…
La littérature permet l’exagération et c’est tant mieux car cela m’évitera de me brouiller avec ma journée.

 
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Publié par le 17 Mai 2012 dans A pile et face

 

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D’ici et d’ailleurs…

Quoi qu’il soit aujourd’hui devenu un élément central de la vie sociale au Maghreb, le thé à la menthe est, en fait, historiquement assez récent. On pense qu’il trouve son origine dans la volonté qu’ont eu  les Britanniques de trouver, au … 19e  siècle, de nouveaux marchés pour le thé, dont ils avaient développé la culture dans leur empire des Indes.   La fermeture des marchés slaves après la Guerre de Crimée avait en effet entraîné une grave crise de débouché. Cela les conduisit à chercher de nouveaux marchés pour leur produit, dont, en particulier, le Maghreb. Les habitants du Maghreb se sont rapidement emparé du thé, qu’ils ont ajouté aux infusions de menthe ou d’absinthe qu’ils buvaient alors. Ils ont ainsi inventé une nouvelle boisson : le thé à la menthe.
 » Wikipedia ».

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La terre de Yixing est un matériau incomparable. Son extraordinaire porosité fait dire en CHINE qu’une théière en terre de Yixing « sucre le thé ». En effet, en préparant régulièrement une même gamme de thé  dans votre théière, vous améliorerez nettement la qualité de l’infusion. Votre théière s’ imprégnera progressivement des parfums de vos thés favoris et les restituera en arrondissant vos infusions.

 
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Publié par le 12 Mai 2012 dans Mode & Art de vivre

 

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Un tableau, une tonalite…

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Re- New York et re-Manhattan…33 étage de l’hôtel  inter continental..Je fixe la rivière Hudson et ses bleus  qui alternent  avec d’étranges verts .Une sorte de  voix qui raconte l’extravagance de « the city » , Une maniere de bouger le corps et de s’exprimer …c’est très puissant et cela veut dire forcement quelque chose…
Le lobby,le jardin Japonais et les touristes très « business class » …un peu plus  loin dans le lounge on trinque  a la sante du printemps…
On me sourit de part et d’autre ,j’essaye de rendre la politesse un peu éberluée par cet éclat de couleurs ,de voix et de mouvements  dans la rue..Le monde entier s’est donné  rendez- vous a Soho en ce weekend du mois de mai..
Des touristes ,encore eux ,mitraillent de leur flash les agents du FBI qui ont bloqué une rue .
Non ce n’est pas le tournage d’une série a la mode mais il s’agit d’une enquête sur une  double  affaire 
saugrenue de kidnapping et de meurtre.
Grrrrrrrrr, ce n’est décidément pas dans l’esprit de ma  flânerie qui porte essentiellement sur le gout pour la poésie .je m’éloigne au plus vite en suivant les rayons du soleil dans une tentative de trouver la tonalité du tableau..
Soho se « francise » a une grande vitesse…On varie et le tempo et le timbre et Les enseignes se disputent les noms de Loulou, Kiki de Montparnasse et autres frivolités du genre .
Le poème, m’a-t-on dit , n’a pas  boudé  cette distraction : il a traversé la limite de la géographie avec panache et s’est drapé  tantôt de ballots asiatiques,tantôt de notes made in  » Moulin rouge » .
A New York , je ne m’aperçois de rien; et je le dis lentement, répétant à voix basse toutes ses contradictions.

 
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Publié par le 12 Mai 2012 dans A pile et face

 

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Recit nomade…

Qu’est ce qui serait plus bavard qu’une porte fermée? un livre , un miroir?.
Que devient le récit quand ces trois éléments se donnent rendez-vous au même endroit?
Des mots sur des pages ou des mots en images et des mots qui se tapissent derrière des portes closes…Les maisons sont ainsi faites avec beaucoup de mots, des silences volontaires et d’autres imposés …. Une sorte d’éloges des vagabonde a n’en plus finir…
Tous les matins en ouvrant la porte de ma chambre j’ai le sentiment d’écrire une histoire nouvelle qui enrichira a la tombée du jour la collection de livres qui ornent les étagères.
Au fil de l’Histoire nous pouvons ainsi voir que ce nouveau commencement était « nous » et lorsque la lumière du jour se transforme en obscurité nocturne,c’est aussi et toujours  » nous ».
Autofiction , littérature du nombrilisme ou rentrer de plein pied dans le grand bazar … Ce nomadisme du récit est quelque part  la face ludique et puérile de la vie… 

 
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Publié par le 3 Mai 2012 dans A pile et face

 

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Sous toutes les coutures du Serouel…

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Au début nous citerons le célèbre tableau du peintre orientaliste  Eugène Delacroix  » Femmes d’Alger dans leur appartement » …Le Serouel féminin Algérien sera mis ainsi en avant dans de nombreuses autres toiles pour intégrer par la suite les vitrines occidentales, et orientaliser les podiums des capitales de la mode avec au tout debut  le couturier Paul Poiret  qui donna en 1911 une fête persanes où les femmes portaient des serouels .
En Algérie ,la Mecque du serouel ,ce pantalon en toile, bouffant, à entrejambes basse est porté traditionnellement par les deux sexes .
 La femme Algéroise connue pour son élégance  et son raffinement déclinera l’habit en plusieurs formes dont:
 »  Serouel  al chelka » qui  est la version « maison » du serouel  Algérois.
Il est plus léger et  de ce fait plus pratique pour les taches quotidiennes, plié des  deux cotés a mi jambes pour faciliter le mouvement  et accélérer  la marche,pour s’asseoir plus facilement également  d’où son autre appellation « serouel  el qaada ».
« Le Serouel  al mdawer « quant a lui est plus bombé et  un chouia contraignant.
 Il était fait pour sortir, d’où son appellation : »serwal zenqa » et se faisait avec 8-10 mètres de tissu .
Ce prélude m’amènera a ma ballade le jeudi dernier dans  – New York- et ma rencontre foudroyante avec un  serouel très proche de ce que nous faisons chez nous…En fait il s’agit d’une mixture fort réussie  de la version masculine et cette autre féminine de notre habit traditionnel .
 La célèbre enseigne  New -yorkaise  « JNBY »  le décline donc en trois colories -noir ,chocolat et indigo- sous le label très fashion de »  Harem Pants » autrement dit « pantalons de Harem » .  J’applaudis fortement  le choix des matière et ce clin d’oeil haute couture  qui consiste en un élégant petit bouton  rajouté aux niveau des poches.
Comment? vous voulez connaître le prix?
Heu,quelques 175$ hors taxe mais comme dirait l’autre ,vous le valez bien…
Cheers ou plutôt bsahetkoum pour rester dans les tons Algeriens. lol.

 
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Publié par le 22 avril 2012 dans Mode & Art de vivre

 

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New York au lointain parfum d’Algerie…

New York, Soho 18h30 et  » Spring  street » s’étire langoureusement sous  les  caresses des derniers rayons du  soleil….le printemps était doublement au rendez-vous et nous comptions Lydia et moi en profiter ..
Nous poussons, au bout d’une heure de  ballade dans le quartier ,non sans un certain plaisir la porte du Restaurant -bistrot  » Balthazar » et  New York s’éclipse discrètement pour laisser place a Paris  :
 Les immenses glaces accrochées  aux murs ,les tables pour deux personnes ,très bistrots années 30, le coin  pain frais, la cave a  vin sur les murs, les serveurs avec leurs longs tabliers noirs, les menus imprimés avec ce caractère très frenchi aux titres alléchants…les banquettes dans le fond de la salle et les serveurs aux petits soins -la c’est décidément la seule note Américaine .lol -. nous transportent dans une espèce de voyage hors temps et hors géographie.
Mes voisins de table a gauches parlaient un anglais au fort accent  British et ceux de droite, une famille avec   3 grands enfants , conversaient dans une langue que je ne connaissais pas. Des touristes sûrement vu que la maman  portait un collier en perle et  un  lourd  bracelet  en or  …Non pas que les Américaines ne sont pas chics mais il n’était que 18h30 tout de même…
 A deux reprises on vient me demander si je voulais changer de table vu que nous étions un chouia a l’étroit…Avant de passer commande un monsieur très distingué dans son costume bleu nuit s’approche de notre table pour vérifier pour la énième fois si tout allait bien . le reste  du dîner se déroulait  plutôt  agréablement   et  Lydia me parlait  par  menu détails de  sa vie estudiantine au milieu des cliquetis des couverts et des effluves délicats  qui nous parvenaient des assiettes…Vient le moment de se poudrer le nez et de  passer au cabinet  d’aisance – J’essaye d’adapter mon vocabulaire au décors ambiant .lol
 Je descends donc  les escaliers en bois sombre et cossu et je tombe sur deux « molosses » en habits noirs entrain de pester sur les clients et déplorant le cote pingre de certains, le tout était dit en français a l’accent Africain….Monsieur et Madame « pipi » se ressaisissent et tentent de reprendre figure accueillante…A la sortie je fais remarquer a la Dame- qui semblait réclamer son  – que ce n’était pas agréable de l’entendre descendre ainsi et avec tant de  véhémence les clients dont je fais partie ..Elle me lance en guise de réponse un regard foudroyant et se retient péniblement de m’en envoyer une..lol.. Sur ce je cours retrouver refuge auprès de Lydia dans la salle en haut et faire le plein de son sourire radieux…
Le dessert s’avère au dessus de toute attente et signe ainsi le caractère très convivial et tre pro du restaurant  .
Après avoir réglé la note, le Monsieur au costume foncé  et au grain de beauté au coin de la lèvre ,revient nous voir arborant un  sourire radieux  et nous prie de revenir au Balthazar soon …
je découvre que le dessert est offert par la maison et par la même  que »Kouider » le monsieur au costume sombre,  était un Algérien de ‘France » ,installé  a New York depuis 98…et bla,bla,bla…Kouider scelle nos origines communes  avec un « Hamdoullah » prononcé  a L’Algérienne et je promis de revenir « soon » avec ma fille a la rue du printemps goûter encore une fois aux délices du Blatahazar » au lointain  parfum d’Algérie…

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Publié par le 21 avril 2012 dans A pile et face

 

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La peinture orientaliste

La peinture orientaliste est une peinture qui aborde des thèmes tournant autour de l’orientalisme. Il ne s’agit donc pas d’un style, d’un mouvement ou d’une école de peinture en  particulier. L’intérêt de l’occident pour l’orientalisme est apparu au courant du XVIIIe siècle mais c’est surtout au XIXe siècle que l’attrait pour les thèmes orientaux va connaître son apogée. En revanche, au XXe siècle les thèmes orientalistes vont peu à peu disparaître et d’une certaine manière on peut considérer que l’indépendance de l’Algérie en 1962 a marqué la fin de la peinture orientaliste en France.

 
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Publié par le 5 avril 2012 dans Arts Visuels

 

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L’adulte et le jeu…

Une amie,Rafika s’est amusée a me poser ces trois questions:

– 1   Les filles, un jeu à la noix :
Imaginez que vous êtes dans le désert, mais le désert désertique hein ? :))) vous y faites quoi ? Laissez gambader votre imagination, je reviendrai après vos réponses.
-2   Alors suite du jeu à la noix: vous êtes toujours dans le désert et vous trouvez un cube : Décrivez le, qualifiez le .
-3   Plus loin dans ce foutu désert, vous croisez un cheval. Le décrire et dire ce que vous faites

la réponse au test:
Ma Latifa, naviguer c’est toujours rêver d’aller vers un ailleurs qui n’est pas le lieu du maintenant. Tu me suis ? 🙂 .
Tu es une rêveuse invétérée. Pour toi il y a un possible au-delà du rationnel et de préférence le plus poétique possible. La vie pour toi, c’est surtout un entourage fiable, bienveillant, rassurant, avec qui les échanges doivent te nourrir dans ta globalité. Tu aimes ne manquer de rien, un confort certain sans soucis du matériel, car c’est certainement le meilleur moyen pour que l’esprit y trouve le loisir de s’élever en toute sérénité. Tu es une visuelle-olfactive, il te faut voir, parcourir, sentir, humer … Il te faut les mots et les senteurs. Tu es une femme de son temps, consciente du chemin accomplit et de la valeur de ses réussites, mais paradoxalement parfois tu peux douter ou t’en demander beaucoup plus, beaucoup trop. L’amour est un ingrédient essentiel à ton existence. L’amour pour toi est et doit être romanesque, romantique, un rêve absolu. L’amoureux doit être doux et brun 🙂 il se doit d’être intellectuellement brillant, répondre à tes attentes, tes désirs, mais surtout il doit trouver les mots, les bons, les non-communs. La sensualité pour toi, c’est d’abord la caresse des mots.

Merci Rafika pour ce moment ludique…Doit-on s’arrêter de jouer sous prétexte que nous sommes adultes?. Oui? Non?

 
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Publié par le 16 mars 2012 dans A pile et face

 

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