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Le modèle du maître Manet…

29 Sep

 Les trois tableaux sont l’oeuvre du peintre impressionniste Edouard manet . Oui ça vous le savez déjà mais ce qu’ignorent nombres d’entre nous c’est qu’il s’agit du même modèle féminin.
En effet la femme nue du « déjeuner sur l’herbe » n’est autre que Victorine Louise Meurent (18 février 1844 – 17 mars 1927) . C’est une artiste française restée célèbre pour avoir été le modèle le plus fréquemment utilisé par le peintre des élégantes Parisiennes.
Elle est le modèle de quelques onze toiles majeures du peintre, subjugué par cette flamboyante rousse Parisienne .
On raconte également que son insolence native de fille du peuple ne devait pas non plus déplaire au peintre.
« La femme au perroquet » ,un tableau mythique et rare trône aujourd’hui au grand musée métropolitain de New York ou l’on peut admirer une grande collection des peintures impressionnistes .

Tableau d’Édouard Manet datant de 1862-1863, d’abord intitulé Le Bain, puis La Partie carrée .
Il a provoqué un scandale lorsqu’il a été proposé au Salon de Paris. 
Il entra dans le patrimoine publique en 1906 grâce à la donation du collectionneur Étienne Moreau-Nélaton .

Avec Olympia, Manet réinvente le thème traditionnel du nu féminin par le jeu d’une peinture franche et sans compromis.
Le sujet autant que le langage pictural expliquent le scandale que l’oeuvre provoqua au Salon de 1865.
le thème de l’odalisque à l’esclave noire traduit chez Manet avant tout picturalement la froideur et le prosaïsme d’un sujet bien contemporain. La Vénus est devenue une prost
ituée qui défie de son regard le spectateur
ituée qui défie de son regard le spectateur.
Face à cette remise en cause du nu idéalisé, fondement de la tradition académique, la violence des réactions fut considérable. Les critiques vilipendèrent « cette odalisque au ventre jaune » dont la modernité fut pourtant défendue par quelques contemporains avec à leur tête Zola.

 La toile représente la modèle préférée de l’artiste, Victorine
Meurent, vêtue d’un déshabillé très correct, tenant à la main un petit bouquet de violettes et accompagnée d’un perroquet. Il s’agit probablement, dans l’œuvre de Manet, du portrait de Victorine Meurent contenant les tonalités les plus douces et les plus sages.
Le tableau est en réalité un clin d’œil à une toile homonyme de Gustave Courbet représentant une femme nue avec un perroquet.
 
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Publié par le 29 septembre 2012 dans Arts Visuels

 

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