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Archives Mensuelles: avril 2015

Il en serait comme de votre sourire…

A une ville en béton plus de soleil que de jours en une vie entière
Il a fallu pour cela beaucoup de décolletés impatients, autant de jolies jambes nues et des tonnes de tulipes sur les artères en travaux, même que Marie Antoinette en perdait ses froufrous sur la 5e avenue.Fiou,fiou,les livres a 3000$ qui chantaient le printemps.
Et aussi bien que la ville s’appelait New York et que l’excès soit a la base, Américain.
Quelques fois,l’après-midi a l’heure ou le soleil était plus doux, les riverains reprenaient l’histoire de ces promeneurs fantastiquement ivres de sublime, ceux la mêmes qui calaient leur existence entre deux couleurs d’un seul tableau:
La notre de vie.

 
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Publié par le 30 avril 2015 dans A pile et face

 

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Elégante,douce débauche…

 Esquisse  de l'artiste Chafik Kadi

Esquisse de l’artiste Chafik Kadi

Un trait pur doublé d’un souci de l’esthétique très avéré, l’artiste Chafik Kadi revisite a sa manière la mémoire Algérienne.
Le sujet est sensible, le noir et blanc s’impose,donc , naturellement pour ne pas heurter et favoriser la confidence.
l’artiste égrène en douceur les fragments des moments intimes,des gestes langoureux et une sensualité trop longtemps tue.
L’ambiance est au voilé/ dévoilé…laisser Le hors champs restituer l’essentiel des
palpitations joyeuses et les amours tus a l’ombre de la Médina .
Le travail du détail qui pourrait faire penser,dans un premier temps, a un gout pour l’exotisme n’est en fait qu’une volonté de mettre en avant le récit conjugué au romantisme féminin.
Nous sommes face au bonheur de l’artiste qui » croque » joyeusement des Algériennes belles,affranchies et dotées d’une rare capacité a nous faire rêver.
Cela sent le jasmin et les notes andalouses.
Encore Bravo.

Esquisse de l'artiste  Chafik Kadi

Esquisse de l’artiste Chafik Kadi

Esquisse de    squisse de l'artiste  Chafik Kadi .

Esquisse de l’artiste Chafik Kadi .

 
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Publié par le 11 avril 2015 dans Arts Visuels

 

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Un cœur en prose…

On aurait vu une ville se traverser a patins a roulettes. Elle slalomait avec grâce au milieu des bouquets d’arbres et retraçait pour ainsi dire le lyrisme en coulées de lumières…Aller chercher ses fleurs jusqu’au japon est une manières de raconter l’humilité puisqu’il fallait attendre a chaque fois 350 naissances du jour pour pouvoir dissoudre les nuages et réunir un a un tout ce qui permettrait la gravure…Les jardins auront raison des souffles urbains et ce soir le monde entier surveillera l’éclosion du printemps sous les cerisiers en fleurs.
Tres belle fête de hanami a vous tous.

 
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Publié par le 11 avril 2015 dans musiques et videos

 

Scène totale…

                                                        photo (69)
La tentation d’aborder cet accordéon de lignes parfaitement parallèles,traversées  par des façades calibrées, identifiées, numérotées en faisant fi du temps,  l’amusait énormément.

 Elle plissait les yeux très souvent, peut être même trop souvent, pour accentuer  l’effet d’abstraction .
    D’un battement de cil, elle retouchait les obsessions architecturales, ourlait les  nuages
 d’un trait de lumière et enfilait les étoiles une a une sur du fil de soie. C’est vous  dire combien l’ébauche était farfelue.
Par un matin d’hiver ,il y a de cela un siècle ,le destin l’avait conduit vers New York et il ne fallait pas le contredire .

Photo de Lydia Chebbine,

 
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Publié par le 9 avril 2015 dans A pile et face

 

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Négoce citadin…

Une ville,disons New York a l’heure du crépuscule.
L’heure n’est jamais une coïncidence fortuite mais plutôt une sorte de cahier des charges de l’intime…une ambiguïté qui ne saurait expliquer l’exaltation du regard qui se pose sur un détail et non un autre…Que cède t-on a ce moment précis de l’émerveillement solitaire en terme de rencontre,d’échange,de révélation,bref d’inédit?.
Et me voila, a jamais et pour toujours, en l’espace d’une énergie, a jouer mes fouillis, mes exubérances, mes triomphes et mes tragédies…Encore un tour de mon double ,cet autre miroir résolument moderne.
[                            ]

 
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Publié par le 9 avril 2015 dans A pile et face

 

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En sursis…

                                          Carte citadine.
   New York déroule ses compositions foisonnantes et un brin désordonnés .
 Des bennes a ordure pour faire le printemps, motif a controverse ou une  manière de fluidifier le jeu citadin ?.
  » Une jubilation urbaine ». répétait-il .
 Tiens,elle le regardait différemment ce matin. Il est vrai que vu sous cet angle  de lumière fragile de 07:00h du matin, il paraissait plus aérien, moins ramassé  sur lui même.
  Elle voulait ,comment dire, fixer la voix veloutée qui venait se superposer et  sur son tympan et sur le bruit de leur pas, ou le contraire d’ailleurs.
 Dans le vaste 5e avenue,deux bruits essayaient de se superposer, de se  dédoubler,de disparaître l’un dans l’autre pour n’en faire qu’un.
 Une voix en guise de pas et un pas se calant sur une voix réécrivaient par ce matin d’avril, les respirations a tout ouïe .
« Tu sais quoi ?. »
Sans attendre sa réponse ,il continuait a déclamer sa manière de penser, confortablement,la vulnérabilité de la nature.
Sa barbe naissante parsemée de poils blancs lui donnait, paradoxalement, des airs de…
 » D’adolescent. »se disait elle.
Elle essayait de se concentrer sur sa parole,cela fait quelques cinquante ans deja, qu’elle s’était laissée embarqué par ce timbre de voix tres particulier. Parier sur un tempo pour un demi siecle de vie,c’est…
-« Tres risqué comme pari pictural. » ajoutait-il en scrutant le feuillage et les fleurs agrémentant ces espèces d’immenses vases/poubelle étalés, la devant.
Elle continuait son errance mentale en silence et toujours a ses cotés, sur ce trottoirs qui longeait le Washington parc.
Elle suivait lentement l’ombre de son profile harmonieux aux traits réguliers et s’attardait sur le rivage blanc que présentaient ses tempes de jeunes quinquas.
– » Dis,te rappelles-tu de ta première expo?.
Bouleversée,c’était le mot.
Elle était, profondément bouleversée et voulait surtout l’entendre égrener le récit des vivants.
Hier en mettant de l’ordre dans le bureau ,elle était tombée et c’est peu dire, sur un rapport médical…Une sentance, tragiquement, catégorique.
Il l’avait soigneusement caché sous un fatras de postures qu’il empruntait depuis un moment.
– Votre vie est un langage,un titre tellement kitsch. lâcha t-il en riant et en pressant le pas vers…
-Un café ma chérie? tiens arrêtons nous la. »

Photo de Lydia Chebbine.

 
 

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