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Archives de Tag: Abu Dhabi

Il en serait comme de votre sourire…

A une ville en béton plus de soleil que de jours en une vie entière
Il a fallu pour cela beaucoup de décolletés impatients, autant de jolies jambes nues et des tonnes de tulipes sur les artères en travaux, même que Marie Antoinette en perdait ses froufrous sur la 5e avenue.Fiou,fiou,les livres a 3000$ qui chantaient le printemps.
Et aussi bien que la ville s’appelait New York et que l’excès soit a la base, Américain.
Quelques fois,l’après-midi a l’heure ou le soleil était plus doux, les riverains reprenaient l’histoire de ces promeneurs fantastiquement ivres de sublime, ceux la mêmes qui calaient leur existence entre deux couleurs d’un seul tableau:
La notre de vie.

 
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Publié par le 30 avril 2015 dans A pile et face

 

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La couleur du destin…

    Joy,Rudy,Marwan.Ahmed,Tony,Michel, autant de noms et d’interprètes pour jouer un    spectacle a scène unique. Nous parlons d’une mélodie grinçante, d’un authentique tableau  vivant, ouvrant sur un monde d’hommes qui règnent implacablement sur les temples des  plaisirs illusoires.
 Les salons de coiffures pour dames,les plus huppés de toutes les dunes avoisinantes ne  juraient que par le nom de ces dandys faussement connaisseurs et a la réputation  sulfureuse,savamment entretenue. A croire qu’ils n’ont fait que cela et ce depuis la  première aube, ordonner les dentelles et faire régner la loi du mâle sur l’être et le paraître.
 Des femmes de toutes les formes et de toutes les origines,a commencer par les  divinement pulpeuses pour arriver aux troublantes androgynes,en passant par les  déclinantes. Toutes défilaient inlassablement et immanquablement sous les mains  expertes qui redessinaient, réinterprétaient et coloriaient les ombres a coup de piquouse s’il le faut, le but étant celui de défroisser chaque millimètre du corps féminin, lisser le moindre  pli et remplir les sillons pour faire place a de pittoresques silhouettes de femmes made in  Khalidj revisité par Beyrouth.

Rewind…
Le haut couture blanc sur un pantalon capri en soie de même ton poussa d’une main précise la porte du prestigieux Hair Salon de « l’Emirats palace ».
Une galerie de glaces se faufilaient a l’infini et doublaient par effet de réflexion, le nombre de filles,toutes de type Asiatique, affairées a laver, démêler et faire sécher des extensions de cheveux, de couleurs et de longueurs différentes.
Entre le Harem et le souk se déroulait sous ses yeux un monde singulièrement étrange de la chose féminine.
Elle prit place au milieux des Abayates parfumées au bois de santal et les visages extraordinairement ourlés au botox et se rendit vite compte que le livre qu’elle avait entre les mains n’était pas la meilleure stratégie a emprunter dans cette arabesque.
-« Vous avez pris rendez-vous avec lequel de nos designers Madaaaaame? ».
L’hôtesse que nous appellerons »little marmaide » au vu de ses immenses yeux,fortement dessinés au Khol sous une lourde et longue chevelure d’un mauve surprenant pour un maximum de vingt ans sur pieds, la considéra de haut en bas puis de bas en haut avant de décider de « l’attribuer » a RoY!.
-« Vous verrez ,c’est le meilleurs de tous, Madaaaame ».
D’un geste de tête elle intima l’ordre a la shampouineuse d’apporter une boisson et d’inviter la cliente a prendre place sur l’un des fauteuils massants.

Des dunes versus pétrole…
Le jeu se jouait a trois: La cliente d’une part ,a l’évidence, un ovni avec un haut couture.
Le « designer », un entre-deux/homme avec barbe fournie et déhanché que l’on qualifiera de très technique.
En dernier, le reste d’essaim de femelles,personnages dantesques aux accents et personnalités confondus et confondants.

le descriptif s’arrêtera la,puisque l’arrière cour des palais n’avait pas grand chose a raconter hormis les intrigues de coucheries et la politesse du désespoir.
C’était un petit monde qui péchait par facilité .
Un petit monde qui vivait très insuffisamment ,faute d’intelligence.
-« C’est votre couleur naturelle,n’est ce pas Madame?. »
– » Je confirme,je ne me teins pas les cheveux. »
-« Waouh,c’est bien la première fois que cela arrive. Des cheveux sans artifices,c’est tellement rare par ici mais d’ou venez-vous? ».
Le reste de la discussion se perdra dans les vapeurs des nombreuses conversations téléphoniques des « Customers » et le bruit des sèches cheveux.

Abu Dhabi .Mars 2015.

 
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Publié par le 23 mars 2015 dans A pile et face

 

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Un été a la maison…

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Il s’agit essentiellement de fragments autobiographiques que nous calerons entre la fin du mois de juillet et la première semaine du mois d’août de l’année en cours…Du soleil en plusieurs fois vingt quatre heures pour tricoter une résonance,pour faire tinter l’affection,.

Une nappe blanche en lin ,des tasses en fine porcelaine Japonaise et l’odeur des croissants en déclinaison a un infini de possibilités du temps..le but étant celui de dérouler une esthétique a partir des gestes de tous les jours .
l’art de la poésie est un superbe éclat de rire devant sa tasse de café embaumant le parfum de vanille … Les palpitations bienfaisantes habillent l’espace et l’hymne a la vie se joue en famille.
les bonheurs simples en cette saison survolent les options exclusivement binaires du bien et du mal .
Superbes échappées du subtil durant lesquelles l’infime banal prend un sens extrême:
une famille se réunit,une famille se vit et revit… Face aux décalages horaires et aux Aéroports débordants ,des âmes, la devant nous, suivent les chemins des attentions fragiles.

Les vacances d’été ,suprême éclat de rire ,suprême éclat de vie.

 

 
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Publié par le 8 août 2014 dans A pile et face

 

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Gate 42 …

Plus de 19 heures passées a traverser des aéroports,trois en tout.
A suivre des panneaux lumineux,a écouter les mêmes annonces en plusieurs langues.Bien sur il y a les livres aux pages plus que cornées,les films dont il ne se rappellera pas,les news qu’il aura volontairement zappé,les litres de café au goût incertain ,les voisins de fauteuils fatigués avec qui il aura échangé au plus une banalité sur le temps ou sur l’amabilité du personnel naviguant..le tel qu’il aura mis en mode avion ,La barbe qu’il aura rasé a la hâte devant le » Gate 42″ et la chemise bleue de bonne signature achetée a la boutique du duty free.
La nuit puis le jour puis la nuit et le voila enfin arrivé sur terre d’Asie. 
Le baladin est déphasé ,il a du mal a suivre ce ballet de regards tantôt bridés, tantôt fortement soulignés au khol quand ils ne se déclinent pas en couleurs incertaines,les sourires sont forts apprêtés,les longues robes noires et ces autres blanches,les voitures vomissant sur les trottoirs leur trop plein de luxe ,les vitrines indécentes…
le ton n’est décidément pas aux prières…l’air de la nuit est connu d’avance et il n’y a aucune place a l’énigme. 
Dommage…
Le baladin est mal a l’aise trop de quidams autour de lui avancent tranquillement de ce pas vulgaire des mauvais métiers. 
Le carillon sonne 19h, elle dépose a regret son roman puis se dirige d’un pas nonchalant vers la cuisine, portée par une lumière qui vient de l’intérieur, elle dresse des pigments dorés sur la table et sert le dîner…
la discussion est animée ,la soirée ouverte sur une joie voluptueuse ponctuée de rires intenses qui tracent des étoiles veillant au loin sur les rêves des femmes Algéroises dans leur appartement.

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Publié par le 29 octobre 2013 dans A pile et face

 

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« Quartet » – Dustin Hoffman Movie

ouai..
Ce n’est pas une histoire de « Rampi  pampi » mais  d’un  « Quartet » : opéra, vieillesse et amour, trio  plutôt mitigé  ,a mon gout , du premier film de Dustin Hoffman.
Ceux qui ont déjà vu « El Gosto « de Safineze Bousbia, resteront sur leur faim, tellement ce dernier était comment dire éblouissant et « totally » pétillant.
A Beechman House donc une  luxueuse maison de retraite au cœur de la campagne anglaise, on n’accueille que les anciens musiciens et chanteurs d’opéra. Malaises  et retours en enfance n’empêchent en aucun cas les locataires de fredonner des airs connus , s’entraîner à la flûte ou au violon, ou écouter, nostalgique, les disques de sa splendeur passée.
Des clichés en voici en voila ,Dustin Hoffman ne se refuse rien tout le long du film qui etait littéralement long mais long .
Le réalisateur fait carrément du pied au  techniques théâtrales et c’est franchement très maladroit… Un hourra toutefois a l’image magnifique  ,la bande son époustouflante et cet hymne a la vie  car le film – si l’on se creuse un chouia la tète- dit non a la vieillesse  et au renoncement  .
« Quartet »  en fait est un film exclusivement peuplé de vieillards, tourné par un acteur hollywoodien, Dustin Hoffman, lui même largement septuagénaire qui devrait a mon humble avis, réévaluer, son ambition de réalisateur.
NDLR:
Un petit film a regarder en DVD par un aprem pluvieux sans plus.. Cheers.

 
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Publié par le 10 avril 2013 dans musiques et videos

 

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Vidéo

Des valises discrètes…

« Il y a d’abord ces milliers de valises discrètes puis je finis par trouver un petit recoin dans cet immence aéroport ..
le début prend la forme de l’amorce difficile des longs périples nostalgiques qu’entament certains voyageurs …je préfère me concentrer sur l’émotion, tellement bavarde de ces autres hommes du voyage, qui racontent l’extrême impatience de retrouver l’autre car la destination finale de tous les voyages c’est « l’autre ».
3h du matin et l’aéroport de Dubai croule sous le clinquant habituel…7h30 ,cet autre aéroport de Doha a du mal a contenir les flots de voyageurs tellement ils y sont a l’étroit ,Washington est a portée de main , a quelques 13h de vol..lol
Ainsi va la vie des aéroports au milieu des annonces souvent inaudibles des hotesses ,le brouhaha du Duty free et les cafés au gout kilométrique..
Mon voisin dans l’avion est un homme au grand coeur ,il rentre a l’instant de Katmandou ou il a aidé a construire des maisons pour les orphelins…sa voix trahie une émotion toute fraîche…nous rions discrètement de cet autre voyageur en tenue de sport une bouteille d’Evian a la main qui expliquait a tout le monde la nécessité d’amenager une salle de gym a bord des vols long courrier… idée a creuser en tout cas…
Je regarde un premier film, puis un 2e pour finir par me réfugier dans le livre de Anouar ben Malek « O Maria » et c’est a ce moment précis que commence le vrai voyage…je reviendrai sur ce livre plus en détails.
épuisés nous arrivons enfin a destination , contrôle de douane tres fluide et le « welcome home » des officiers souriants nous déride un chouia….Re-valises et taxi a la sortie et…
Le comité d’acceuil s’appelle une lumière magnifique et un ciel limpide …Washington joue la carte de la séduction et ça lui va tellement bien …je respire a plein poumons les molécules de chlorophylles et retrouve ma maison avec beaucoup de sérénité.
Arroser les plantes , ouvrir les fenêtres ,prendre une douche, répondre au tel et récupérer le courrier en retard avant de s’écrouler avec délice ds son lit… Réveil brumeux a 4heure du matin -décalage horaire oblige-et la rédaction de ces lignes avant de retrouver encore une fois le sommeil..
Mais qu’est ce que ça serait bien de retrouver la vue sur mer de la maison d’Abou Dhabi au bout du Jardin de ma maison de Bethesda!… lol .

 
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Publié par le 21 août 2012 dans A pile et face

 

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Tourner rond…

Au commencement ,il y avait  une table ronde en bois brun avec un seul pied  joliment  travaillé  .
Et depuis ,c’est très souvent des tables rondes avec 4 chaises…. on a rêvé, On a ri, on a mangé et parfois même  grimacé autours de ces tables toujours semblables quelque soit la géographie et quelque soit le temps…Il y a les albums photos,les draps, les napperons,les livres, les bouteilles de parfums,  les bibelots et la table ronde ….

 Ma vie tourne  inconsciemment autour  de ces tables aux courbes gracieuses  et fluides .
Certains  y voient  un symbole de paix et d’égalité, car il ne peut y avoir de préséance autour d’une table ronde tandis-que d’autres rappellent l’idée « d’horometrie » des philosophes grecs qui expliquent  que puisque le cercle n’a ni début ni fin  ,il rend donc  possible l’idée de l’infini et de la permanence qui s’accorde parfaitement avec le déplacement des astres… .C’est  donc le symbole du temps et du ciel par ce mouvement circulaire implacable et immuable qui avance sans fin et sans jamais varier.
En terme d’architecture on ne trouve pas le cercle chez les chrétiens ou les juifs mais chez les byzantins. Il est à l’origine des coupoles qui symbolisent la voûte céleste, encore un cercle.
Pour l’Islam, le cercle est la forme parfaite et est symbolisée par la forme de la bouche.
Pourquoi j’en parle ?
C’est en plein milieu d’après -midi que j’ai eu cette vision,aujourd’hui même, d’une table ronde dans une maison toute neuve loin très loin ,quelque part a Abu Dhabi.

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Publié par le 9 avril 2012 dans A pile et face

 

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