Un trait pur doublé d’un souci de l’esthétique très avéré, l’artiste Chafik Kadi revisite a sa manière la mémoire Algérienne.
Le sujet est sensible, le noir et blanc s’impose,donc , naturellement pour ne pas heurter et favoriser la confidence.
l’artiste égrène en douceur les fragments des moments intimes,des gestes langoureux et une sensualité trop longtemps tue.
L’ambiance est au voilé/ dévoilé…laisser Le hors champs restituer l’essentiel des
palpitations joyeuses et les amours tus a l’ombre de la Médina .
Le travail du détail qui pourrait faire penser,dans un premier temps, a un gout pour l’exotisme n’est en fait qu’une volonté de mettre en avant le récit conjugué au romantisme féminin.
Nous sommes face au bonheur de l’artiste qui » croque » joyeusement des Algériennes belles,affranchies et dotées d’une rare capacité a nous faire rêver.
Cela sent le jasmin et les notes andalouses.
Encore Bravo.
Archives de Tag: Andalousie
Elégante,douce débauche…
Alcazar…
Grisée par la magie du keyboard, je tapais frénétiquement des mots, toute sorte de mots, une façon d’habiller le vide, une façon de me perdre dans les dédales de l’absence…
La maison mauresque a la plage Saint Cloud .Annaba. Algérie.
Nizar,l’autre pays…
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J’essaie de dessiner des pays…
Avec un Parlement de jasmin…
Avec un peuple aussi délicat que le jasmin…
Où les colombes sommeillent au dessus de ma tête
Et où les minarets dans mes yeux versent leurs larmes
J’essaie de dessiner des pays intimes avec ma poésie
Et qui ne se placent pas entre moi et mes rêveries
Et où les soldats ne se pavanent pas sur mon front
J’essaie de dessiner des pays…
Qui me récompensent quand j’écris une poésie
Et qui me pardonnent quand déborde le fleuve de ma folie…
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« Quand annoncera-t-on la mort des Arabes ? »Par Nizar Kabbani (1994)
Traduction : Abdelaziz Ben Daoud.
Merci a Nachida. -
Photos Lydia Chebbine. Andalousie . Été 2011.
Musique Algerienne.Kawthar.Biographie:
Nizar Kabbani, ou Qabbani né le 21 mars1923 a Damas en Syrie et mort le 30 avril 1998 a Londres , était un poète syrien, dont la poésie casse l’image traditionnelle de la femme arabe et invente un langage nouveau, proche de la langue parlée et riche de nombreuses images empruntées au monde de l’enfance. Nizar est considéré comme l’un des plus grands poètes contemporains de langue arabe.
Des fanatiques s’opposeront a ce qu’on lui rende un dernier hommage a la mosquée de Londres lors de son décès ,l’accusant de « Kofr ».
Triste aventure et blasphème a l’encontre d’un grand poète,
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Sur les pas de Ziryab…
Quelques points de repère:
Pour évoquer les origines de la musique arabo-andalouse, il convient de parler de l’arrivée de Zyriab, originaire de Bagdad, à la Cour du calife de Cordoue en 822.
Musicien de génie, Zyriab de son vrai nom Ali Ibn Nafa était un artiste d’exception, aurait ajouté une cinquième corde au luth, serait l’inventeur du plectre, et aurait composé près de 10.000 chansons tout en créant une méthode d’enseignement du chant. Il aurait défini la structure de la nouba, suite instrumentale et vocale. Celle-ci constitue une des formes principales de la musique arabo-andalouse.
Il existait à l’origine 24 noubat, chacune composée dans un mode défini. Il n’en reste actuellement plus que 11 au Maroc, 16 en Algérie (dont 4 inachevées) et 13 en Tunisie. Chaque nouba correspondait à une période de la journée et se divisait en une suite de plusieurs pièces de rythmique différente. En général, les mouvements de la nouba s’enchaînent en accélérant progressivement le tempo, jusqu’à la dernière pièce, plus lente, destinée à l’apaisement.
La musique a évidemment évolué grâce aux échanges importants entre les centres culturels du Maghreb et d’Andalousie. Ces centres étaient concentrés autour de Tripoli, Quirouan, Béjaia, Tlemcen et Fès . Le retour des musulmans vers le Maghreb a permis l ‘installation de trois écoles principales : Celle de Grenade au Maroc. Celle de Cordoue en Algérie et celle de Séville en Tunisie et a l’est de l’Algérie .
Index:
le plectre:Du latin plectrum, stylet pour pincer les cordes de la lyre.


