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Archives Mensuelles: octobre 2015

Entre deux saisons…

Il n’y a qu’un poème…
Je suis en avance, je sais. Il fait tellement beau dans le jardin. Un dosage heureux et d’une incroyable justesse entre le chaud et le froid avec zero humitidite, si ce n’est la présence de quelques insectes,tout serait parfait.
Je concède une bonne poignée de minutes a regarder les écureuils sous ce ciel radieux, il y en a 3 ou 4, peut être 5 a courir les arbres, particulièrement celui de droite dans le prolongement de la terrasse ,le grand arbre a feuillage rouge.
Tu souris? Mais oui, tu te moques.
Tu sais quoi, être adulte cela veut dire aussi : continuer a s’émerveiller,Dans ton langage ce serait: lâcher prise.Allez, détend-toi,quoi..
Sur les moustiques, je rajouterai que j’enfile sans insister mes chaussettes, elles semblent reprendre sérieusement du service, ce soir, dommage,je voulais promener mes pieds nus sur la dalle fraîche.
Que serait une correspondance sans ces menus détails,je me le demande. Au fait ton assurance refuse de livrer ton médicament et ce mensuellement, je ne saurais te dire pourquoi ont-ils opté pour la formule trimestrielle et sans nous consulter.
Bien entendu ,je ne les ai pas appelé ,je n’aime pas les voix déformées que me renvoient les ondes.
Ecrire, il n’y a que ça qui restera de nous deux et tant mieux,j’ai envie de dire.
Ecrire pour entendre sa voix intérieure se projeter sur le papier ou l’écran, c’est kif kif, tant que cet échos de l’ultime te parvienne encore tout remué.
Je ne trouve pas toujours mes mots .
Silence aussi épais que la distance qui nous sépare.

                                               
 
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Publié par le 30 octobre 2015 dans A pile et face

 

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Summer time…

IMG_3327  Hein? Comment appelle t-on cette histoire?
Le tout avait commencé avec cette femme qui a l’heure du lever du jour, se mettait a ranger une a une ses idées folles au fond de l’imposante armoire en vieux chêne,dressée au milieu de la pièce..
Veiller a ce que rien ne dépasse, pas même l’esquisse d’un pas de cote, d’une rêverie farfelue. d’une unique note de musique, sans parler du mouvement furtif d‘une mèche que l’on dit folle.
Car au fond que serait la vie sans les lourdes armoires en chêne?
Moi,qui ne se lève jamais avec les premiers fils du jour,
Qui n’a pas d’histoire a raconter,
Qui n’a même pas d’idées fantaisistes ne serait-ce que pour tresser l’ombre meme en pointillée, d’une autre femme.
Celle avec d’interminables mains fines qui joueraient de ses battements de cœur comme on jouerait un prélude d’une histoire courant le long des quais de gare.

 
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Publié par le 30 octobre 2015 dans A pile et face

 

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Perspective suggestive.

                                    

« Agar et Ismaël » par Hocine Ziani.
huile sur toile, 120x150cm, 2015

Comment peut-on transformer des métaphores en oeuvre aussi sublime et presque réelle?.
Solitude,silence,ombres imprécises autant d’éléments qui serviront a détricoter la peur, les interrogations, les bavardages inutiles mais surtout l’art de souligner la fragilité humaine.
Hocine Ziani raconte une mer désertique et le naufrage spirituel coupable des exclusions, les plus insensées.
Extrême privilège,nous somme dans la tête de l’artiste et nous empruntons son regard qui balaye le temps.
Un tableau/bilan qui revient sur l’inconscient collectif sans marquer les conclusions abusives.
Ziani vous libère et vous invite a réécrire l’Histoire mais a plusieurs mains ,cette fois.
Faut il y lire des similitudes avec notre quotidien et un début de réponse a ces guerres fratricides qui secouent plus de la moitie du monde?
« Agar et Ismaël » est,surtout, une toile que nous lisons comme une révélation sur les origines.
Repositionner humblement l’humain et recentrer l’essentiel pour mieux nous comprendre,une vision très romantique du monde propre a Ziani qui appelle a libérer les esprits de toutes les facéties pieuses.

 
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Publié par le 30 octobre 2015 dans Arts Visuels

 

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Je ne peux rien dire…

FullSizeRender (67)       Qui des deux, la lumière ou l’été indien raconterait-il au mieux l’étincellement des arrières saisons?. Une question a laquelle tentait de répondre, le silence du matin si peu bavard de lui.
Prise a partie par ses mutismes en tiroirs, elle décida très vite d’éluder sa solitude. Étrange idée que celle de vouloir détricoter le vide, de s’y mesurer, de le fixer droit dans les yeux. Encore une de ses pensées farfelues car la solitude est tout sauf un regard partagé.
L’a t-il jamais aimé, du-moins selon ses perspectives très organisées?.
– Mais bien entendu qu’il est impératif d’accorder un rythme a nos vérités, enfin .
– Tu compliques les choses ma chérie, Essaye de te détendre, plutôt.
Ce serait donc cela un homme, une série de décontractions maladroites , une proposition physique du vaste subjectif pour ne pas dire un regard raide très plongeant.
– Tu n’as même pas ouvert ton paquet. La relançait-il mi- taquin  mi- boudeur.
Il ne la quittait pas des yeux, en bras de chemise, la cravate desserrée, sa barbe de la veille lui donnait des airs d’adolescent joueur. Elle nota avec satisfaction que le papier d’emballage etait recyclable avant de découvrir l’écrin en velours bleu nuit.
Le souffle court,elle fit délicatement glisser l’incroyable pochette du vinyle 33 tours qui s’avère être un collector du débuts des sixties.
– C’est une folie. Cette chose est juste un incroyable bluff.  Mais, enfin, ou as tu trouvé cette merveille ?
– J’ai parlé a « my people » en pensant que cela te ferait plaisir. Répondit-il un brin cabochard.
– C’est FA. DE. LA . Un collector de Fadela . Ça doit coûter une fortune.
– Écoutons, plutôt, ton disque, hein, ma chérie.
Mettre en musique une vie de frontières, c’était l’ultime combat de ce mi- Dieu mi-Corsaire. Qu’a t-il offert en échange de cet inestimable objet et qui se cache derrière son sonore « My people » qu’il évoquait souvent pour ne pas donner de précisions sur ses innombrables vols long courrier?.
Et puis, il y’avait l’agenda sur lequel il surlignait  trop fréquemment une géographie friable.  L’Afghanistan, Jérusalem, Moscou , l’Iran, le Yémen, Jalal Abad, autant parler de volcan improbable, de magma politico/militairo/financier très controversé, coupable trop souvent de bien des malheurs.
– Tu as promis de me faire confiance.
Annotation personnelle ,
Ses yeux cherchaient inlassablement un démentit. Elle qui n’avait pas l’habitude d’emprunter les chemins les plus simples, s’accommoderait ce soir, des pirouettes d’un jeune homme, a peine plus vieux que 50 ans qui cultivait avec un plaisir évident le gout pour la fable.
La gravure,
Le cadre reposait sur un principe relativement simple: Un homme rencontre une femme ou une femme prend la peine de regarder un homme. Peu importe les définitions , ce qui comptait c’était le soins porté aux premiers instants. ceux avant d’initier la pensée , de pénétrer l’anti-chambre,  d’apprivoiser les intériorités. La gageure étant celle de faire entendre les voix divergentes afin de neutraliser les tourbillons multiples.
Une vie a deux dépendra souvent de la texture des cordes vocales, de leur capacité a évoluer dans les nuances et  jouer la partition a quatre mains .
– As tu parlé de notre ami?
-Je crains qu’il ne s’agisse d’un grand et inextricable incident international.
– Des allégations, c’est une somme d’allégations recueillie auprès du chauffeur personnel de son épouse.
– Tu noteras que c’est le chauffeur de l’ambassade, en premier lieu.
– Supposons que ce soit vrai, que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre .
– Fréquenter un diplomate Français de haut rang quand on est l’épouse de l’ambassadeur d’Algérie aux Etats Unis  n’est pas une erreur mais une déclaration de guerre .
– C’est un guet-apens. Il y’ a a parier que tout cela ait  été concocté dans les cabinets noirs pour  le castrer professionnellement . Il avait subjugué le tout New York. Rappelle-toi, on fulminait, a l’epoque, du coté de Rabat.
Quelque chose d’expressionniste se jouait dans cette pièce,il y avait de l’intelligence et de la féerie dans la manière de surnager  la petitesse humaine. Il y ‘avait une éblouissante capacité a transmettre de nouvelles conception du temps.– Cela reste jouable a condition que l’on s’arme de patience, d’une infinie patience. Ton thé a refroidi, je vais réchauffer  ta tasse.                                               En attendant la chute,
Sa lutte discrète  pour le jeune diplomate est un combat romanesque et révolutionnaire.Elle est tellement peu de ce monde.
Et après?
Apres il fut question d’autres chose.

 
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Publié par le 24 octobre 2015 dans A pile et face

 

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Oncques…

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La solitude est un silence bleu, un luxe dans l’urbanité fouineuse, inquisitrice, creuse par moments, pas assez pleine a d’autres, alors, rarement comme nous l’aurions voulu.
Dans une autre vie, les éclats, les fulgurances, les éblouissements seront exclusivement bleus.
le corps, l’âme, les rencontres avec, contre et malgré l’autre n’obéiront plus a l’ordre humain mais a ce quelque chose d’imperceptible situé juste en dessous du divin et a hauteur du surhumain.
Point de bascule.
Les matins fériés sont un vaste champs des temporalités plurielles.
– Tu prendrais un café, dis?
– Accompagneras-tu les enfants au cinéma?
– Tu n’oublieras pas de te raser,hein?
– Tu nous fais ton moelleux au chocolat?
– Tu me manques, tu es beau, tu es belle, tu m’énerves.
Bleu.
Bleu se dit : »Des lèvres bleues de froid » ou « le noyé était tout bleu ».
C’est a ne plus se penser qu’en blabla bleu dans le vaste labyrinthe du peuplement pourtant la mer est parfaitement bleue puis le ciel est bleu sans nuage.

 
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Publié par le 17 octobre 2015 dans A pile et face

 

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Les temporalités meurtrières…

Ecrire dans l’anguleux , le sombre, le rugueux , n’est pas écrire.
C’est se tenir sur un pont jeté sur l’improbabilité de notre monde au milieux d’hordes humaines compactes, déformées, mutilées et cruellement tailladées jusqu’a dans la peau de la peau.
De l’extrême orient jusqu’aux rives du vieux continent la degeometrisation du temps ne se fait que par le malheur. Le triomphe est, désormais, du cote de la nature artificieuse, de l’inconsistant, du manque de perspective, du recroquevillement sur le désenchantement.
Ces croisades froides, meurtrières, déterministes, déterminantes ne cesseront de glisser dangereusement, méthodiquement , pernicieusement dans nos têtes afin de nous extirper et de manière irrémédiable du grand roman originel.
Nos malédictions dévoilent et par vague entière les nouveaux apatrides de l’imaginaire: la légèreté, le solaire, le céleste le translucides plieront et très vite sous la ténacité de l’inobservance.
Ecrire, cette forme du devenir, perd jusqu’à sa raison d’être puisque l’humain n’est plus l’humain mais juste un réfugié du tout de suite et du maintenant.
henna

 
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Publié par le 11 octobre 2015 dans A pile et face

 

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