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Archives de Tag: Paris

Le modèle du maître Manet…

 Les trois tableaux sont l’oeuvre du peintre impressionniste Edouard manet . Oui ça vous le savez déjà mais ce qu’ignorent nombres d’entre nous c’est qu’il s’agit du même modèle féminin.
En effet la femme nue du « déjeuner sur l’herbe » n’est autre que Victorine Louise Meurent (18 février 1844 – 17 mars 1927) . C’est une artiste française restée célèbre pour avoir été le modèle le plus fréquemment utilisé par le peintre des élégantes Parisiennes.
Elle est le modèle de quelques onze toiles majeures du peintre, subjugué par cette flamboyante rousse Parisienne .
On raconte également que son insolence native de fille du peuple ne devait pas non plus déplaire au peintre.
« La femme au perroquet » ,un tableau mythique et rare trône aujourd’hui au grand musée métropolitain de New York ou l’on peut admirer une grande collection des peintures impressionnistes .

Tableau d’Édouard Manet datant de 1862-1863, d’abord intitulé Le Bain, puis La Partie carrée .
Il a provoqué un scandale lorsqu’il a été proposé au Salon de Paris. 
Il entra dans le patrimoine publique en 1906 grâce à la donation du collectionneur Étienne Moreau-Nélaton .

Avec Olympia, Manet réinvente le thème traditionnel du nu féminin par le jeu d’une peinture franche et sans compromis.
Le sujet autant que le langage pictural expliquent le scandale que l’oeuvre provoqua au Salon de 1865.
le thème de l’odalisque à l’esclave noire traduit chez Manet avant tout picturalement la froideur et le prosaïsme d’un sujet bien contemporain. La Vénus est devenue une prost
ituée qui défie de son regard le spectateur
ituée qui défie de son regard le spectateur.
Face à cette remise en cause du nu idéalisé, fondement de la tradition académique, la violence des réactions fut considérable. Les critiques vilipendèrent « cette odalisque au ventre jaune » dont la modernité fut pourtant défendue par quelques contemporains avec à leur tête Zola.

 La toile représente la modèle préférée de l’artiste, Victorine
Meurent, vêtue d’un déshabillé très correct, tenant à la main un petit bouquet de violettes et accompagnée d’un perroquet. Il s’agit probablement, dans l’œuvre de Manet, du portrait de Victorine Meurent contenant les tonalités les plus douces et les plus sages.
Le tableau est en réalité un clin d’œil à une toile homonyme de Gustave Courbet représentant une femme nue avec un perroquet.
 
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Publié par le 29 septembre 2012 dans Arts Visuels

 

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Camille Saint Saens l’Algerien…

Trois choses a savoir sur Camille Saint Saens :
Il a écrit douze opéras, dont le plus connu est Samson et Dalila (1877).
il occupe une place particulière dans l’histoire du septième art puisqu’il est, en 1908 le tout premier compositeur de renom à composer une musique spécialement pour un film, L’Assassinat du duc de Guise.
And at last and not least son œuvre fut liée à l’Algérie où il fit dix neuf séjours et où il mourut .

flashback:
C’est en 1873 et a l’âge de 38ans que Camille Saint-Saens fit la connaissance d’Alger et s’y installa a la pointe Pescade dans une villa mauresque .
Saint Saens sortait souvent le soir et poussait la déambulation jusqu’à la casbah afin de s’abreuver de musique Algérienne . Au hasard de ses promenades , le compositeur entendit dans un des cafés populaires de l’époque une « tawchiyat Zidan » du répertoire Andalous qu’il reprit intégralement dans une de ses plus célèbres compositions, le 3e acte de « Samson et Dalila  » .

Saint Saens l’Algerien:
«Ma douce Algérie, quelle volupté que celle de respirer le parfum de ses orangers !» . C’est en ces termes que Saint Saens parlait de l’Algerie dont il était tombé profondément amoureux au point de lui consacrer l’une de ses plus emblématique composition «Suite Algérienne op. 6o, avec la Rêverie du Soir à Blida et la Rapsodie mauresque . Son répertoire Algérien compte aussi Caprice arabe op. 96 pour deux pianos dont le rythme évoque l’accompagnement de derboukas.
Saint Saens mourut a Alger le 16 décembre 1921,la terre qu’il n’a jamais cesse d’aimer ..
Un Boulevard fut bâtit en son nom a l’epoque,le boulevard Saint-Saëns présentement baptisé  boulevard Mohamed 5..

Combien de jeunes gens aujourd’hui en Algérie ont appris a estimer le maestro et son œuvre ? je n’ose attendre une réponse mais je vous demande  amicalement de prêter une oreille attentive du haut de l’avenue Saint Eugene et vous entendrez surement les notes du maitre encore chanter ..

Video sonore de Camille Saint Saëns – « Rêverie du soir » from « Suite algérienne » Op.60

Video sonore de Camille Saint Saëns – « Rêverie du soir » from « Suite algérienne » Op.60

 
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Publié par le 11 septembre 2012 dans musiques et videos

 

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Alcazar…

Grisée par la magie du keyboard, je tapais frénétiquement des mots, toute sorte de mots, une façon d’habiller le vide, une façon de me perdre dans les dédales de l’absence…

 » Silence », « ombre », » ambiguïté » , »lumière ». Je voguais ainsi sans but précis jusqu’à ce que je tombe sur cette photo, plutôt étourdie par la trouvaille, je plissais les yeux devant cette bourrasque « émotionnelle ». j’avais du mal a déchiffrer ce sentiment de la lumière…
Mon enfance me prend par la main et l’on avance prudemment vers cette maison mauresque qui me faisait fremir depuis l’age de neuf ans. Les douces matinées de mes commencements me revenaient et j’avançais ainsi vers mon école primaire en dévisageant avec gourmandise l’étendue de la corniche. La plage Saint Cloud a Annaba n’est pas une plage comme les autres, c’est surtout un second souffle pour les riverains.
Nous passions par saint Cloud pour aller chez son médecin, pour rejoindre son travail et pour aller acheter ses croissants le matin… Nous passions par Saint Cloud pour rejoindre son amoureux, ou promener son enfant. Nous passions par Saint Cloud parce que c’était ainsi et que nous n’y pouvions rien.
Moi, je passais par Saint cloud pour retrouver la maison mauresque.
Mes petites camarades la disaient hantée. D’autres parlaient de trois locataires, vielles filles barbues aux mœurs obscures, qui ne sortaient jamais… Moi je n’avais de yeux que pour la noble pierre au parfum oriental .
Je tendais l’oreille chaque fois a travers cette forêt de colonnes et d’arcades, pour déchiffrer la complainte berbero – Andalouse qui me parvenait de derrière les moucharabiehs abîmés par le temps…
Ma maison était parée de profondes rides sur les murs et les herbes folles lui couraient dans tous les sens. Ma maison était différentes des autres villas européennes du quartier, tournées vers le soleil exhibant ainsi leur trop plein de terrasses et de balcons.
Ma maison, elle, manipulait avec nonchalance et non sans malice le visuel entre plein et vide, lisse et rugueux, courbe et droite et se drapait au bout d’ombres et de lumières dans un foisonnement éclectique de préaux et de patios…
A quelle voix répondait donc cette petite fille de 9, 10, 11, 12 ans en restant accrochée a ce langage magique d’architecture mauresque sans pour autant oser pousser un jour le portillon du merveilleux.

 

 

 

La maison mauresque a la plage  Saint Cloud .Annaba. Algérie.

 
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Publié par le 2 août 2012 dans A pile et face

 

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« Le luxe a l’etat pur » est un label Berluti

Pour sa collection 2013 la célèbre maison Berluti, de souliers et d’articles de maroquinerie de luxe exclusivement masculins a transformé les Jardins du Palais Royal en un jardin privé ou des hommes très années 50 se livrent dans de délicats tableaux vivants
Une mise en scène grandiose d’Alexandre de Betak et des image inedites comme celle des derbies disposées en un magnifique arc en ciel sur la Pelouse interdite ou cette autre de mannequins de tous âges qui se baladent dans les jardins et enfin des souliers en cuir cachés dans les haies.
Du luxe à l’état pur et c’est du Berluti.

 
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Publié par le 27 juillet 2012 dans Mode & Art de vivre

 

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Gaultier 2013 ou la Confusion des genres…

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Référence aux années 1920 chez Gaultier collection  2013 ,une époque où les hommes travestissaient leurs apparences dans des clubs où se côtoyaient  le tout Paris  .

Confusion des genres donc , plusieurs hommes s’immiscent   comme souvent chez Gaultier, dans ce défilé de haute couture, un artisanat par définition féminin …les mannequins  paraissent plutôt costumés qu’habillés  ,fracs et hauts-de-forme , beaucoup de noir, de rigueur avec quelques explosions de couleur et de métal . 
le masculin-féminin,  une religion chez  Gaultier, est passé en revue en smoking  et en « jumpsuit » , Un runway  assez lugubre en somme qui relevait  plus du bal masque  que de la haute couture.
Les invites garderont  cependant en mémoire  le clin  d’oeil à l’affaire DSK, la silhouette intitulée « chambre 2806 » est une robe longue en velours noir sous les seins dont le buste est entièrement transparent sous un voile de mousseline.  .
De cette confusion des genres dira un spécialiste de la mode , ne demeure  au final que le mot confusion.

une robe longue en velours noir sous les seins dont le buste est entièrement transparent .

une tenue baptisée « chambre 2806 », en référence à la suite occupée par Dominique Strauss-Kahn   au Sofitel de New York et sa scandaleuse affaire .

 
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Publié par le 27 juillet 2012 dans Mode & Art de vivre

 

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Un immense champs de blés…

Le café  Léopold du centre ville  peinait a respirer  sous les fortes chaleurs en ce mercredi du mois de juillet .  Mon rendez-vous est un joli brin de femme avec un sourire qui fait  et fera tourner la tête a plus d’un…

Grande , élancée avec une élégance naturelle ,Houda  tentait de vaincre sa timidité que trahissait la délicate rougeur dont s’empourpraient  ses joues… passés  les premiers instants ,la promiscuité  déploie ces ailes et l’exile devient déchiffrable puisqu’il parlait Algérien… 
Thé  glacé  ,jus d’orange ,mousse au chocolat fourrée aux amandes et les rues de la capitale  qui défilaient devant nous au rythme des anecdotes ..De Kouba a Bab el Oued , Alger  fascinait  , émerveillait et nous offrait un instant vrai.
Washington s’effaçait petit a petit  pour faire place  a notre  lyrisme Méditerranéen quand on nous annonce une tempête imminente …Pas le temps de compter jusqu’à trois et la terrasse du café ruisselait littéralement  sous l’averse précipitée et soutenue  ..
Des quidams surpris  par la pluie s’engouffraient par paquets entiers dans le salon de thé dans un brouhaha  presque jovial , je  regarde  alors non sans effroi mes chaussures en daim  couleur  lilas  de chez  Heyraud ,payés a Paris  l’été dernier ,la modique somme de deux cent et quelques   poussieres  d’euros…
En l’espace de quelques secondes  notre décision était prise et nous quittons Houda et moi , le café la tête haute et les pieds merveilleusement nus. lol.
La voiture était a quelques deux cent mètres de la , j’avançais avec ma petite jupe en dentelle ,mon haut en soie et mon foulard mélange pachmina /soie, mon sac LV  et  surtout  pieds nus  sous les sourires complices et amusés  que l’on me renvoyait et  les « Hi » appuyés des promeneurs .
Ainsi vont les journées d’été a Washington  DC  entre rencontres intelligentes et promenades improvisées  sous la pluie … La fantaisie  s’éveille et efface majestueusement  mes appréhensions de citadine et  du coup mes pieds nus frôlaient avec ravissement un immense  champs de blés …

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Publié par le 19 juillet 2012 dans A pile et face

 

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فلفل عكري…..Paprika

Washington DC , été 2012  Le grand boulevard de Georgetown , le coeur de la cité , étalait sous le soleil  son  trop plein  de  boutiques a la mode de terrasses de cafés et de restaurants… les trottoirs  grouillaient de monde qui se frôlait ,se regardait et se saluait.
l’été est la ,bien la avec cette atmosphère vaporeuse, propice aux ballades et a la débauche du regard…
Je fais don au soleil de mes réflexes de citadine avertie et me laisse prendre au  jeu des rues qui s’ouvraient sur d’autres ruelles  donnant sur des petites allées conduisant à  des petits accès…
la vielle ville se montrait  du coup plus bavarde et me livrait ses petits jardins…véritables petites parcelles du désir a l’image de ce carré de tournesols dorés qui caressaient du regard la rivière du Potomac. Plus loin, deux chaises ,une table et un vélo complétaient ce tableau  bucolique ,inattendu et surtout inédit.
Le passage initiatique promettait ainsi plus d’une surprise et il aurait été dommage de s’arrêter a la première gare.
je choisis donc  la magie, son pari difficile et pousse la quête sur cette ligne du coeur jusqu’à  la porte  de la coquette  enseigne « Spices and Teas » et c’est comme si je pénétrais le monde des  mythes..
Le temps  s’arrête  et je me retrouve en conversation avec mes sens, les effluves de lavande, le jasmin, le thé blanc a la rose, les herbes de provence , la citronnelle , la muscade, la Menthe, l’anis, le cumin , la cardamome … Autant  de parfums qui vous enivrent et vous plongent dans une sorte d’ atmosphère lyrique.. Nous sommes décidément dans l’ordre du désir.
je plonge mon nez dans les bocaux et respire  un monde suave et caréssant …
le monde entier s’est donné rendez-vous  dans ce palais enchanté et je caresse du doigt la  poudre veloutée  de » rass al hanout » et cette autre flamboyante du  » felfel aakri ».
les distances s’effacent et je suis  sur le seuil de toutes les casbahs d’Algérie et recouvre ainsi d’une épice a l’autre mon identité culinaire et cela me fait vivre et cela me fait vibrer.

 
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Publié par le 8 juillet 2012 dans A pile et face

 

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L’espace des possibles…

la terre ,une poignée d’heures après la tombée de la nuit.La vie est une question de hasard..Le hasard des rencontres et l’incertitude des palpitations….
On a cependant le choix des seuils,pour cela il faut franchir son espace  intérieur, aller a la rencontre de l’univers . Et si on a le droit au secret , l’opaque n’est cependant pas nécessaire..
Il faut bouder l’ennuie ,ouvrir   les cloisons,  pousser les  contours et aller au devant des remparts .
Vous l’aurez compris c’est le récit de nos histoires pas forcement cohérentes ni vraiment réussies. Multiples et colorées ,tumultueuses et tellement généreuses Le voyage commence par la citation de Matisse : Un ton seul n’est qu’une couleur, deux tons c’est un accord, c’est la vie.

[wpvideo QDXlFpJX]


Index:
Voix d’Ariane Ascaride.Texte de Georgio Strehler
Photos:Lydia Chebbine,

 
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Publié par le 21 juin 2012 dans A pile et face

 

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