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Archives Mensuelles: mars 2012

« Fumée d’Ambre Gris  » . Tableau de John Singer Sargent

 Nous parlons très peu dans le Maghreb des peintres Américains. Il en est de même des œuvres de plusieurs orientalistes qui sont passés par nos pays et ont puisé leurs inspirations dans nos lumières et nos couleurs.
Il nous serait difficile  en parlant de ce registre de ne pas citer John Singer Sargent , né en 1856 à Florence en Italie et mort en 1925 à Londres .
A Paris qui restera sans conteste son port d’attache, notre  Américain a la palette innovatrice est passé par l’atelier de Carolus-Duran, était influencé par les grands peintres italiens et espagnols comme Vélasquez dont il était copiste . Il  était  également ami avec Monet et bien d’autres célébrités de l’époque.  
Singer a aussi  beaucoup voyagé dans un souci de perfectionner son coup de pinceau  et de s’offrir par la même une  stimulation picturale certaine.
C’est vers1880 que nous retrouverons ses traces en Tunisie , un séjour considéré comme un premier pas dans les sentiers de l’orientalisme.
Par ailleurs deux tableaux témoignent incontestablement de son passage en Algérie .Dans l’un Sargent  a peint une rue d’Alger et dans l’autre il  mit a l’honneur la Côte Algéroise.
 Au Maroc, Singer s’est concentré sur les lieux et les costumes, il a même dessiné une série de bijoux orientaux d’une grande beauté.
Enfin en Jordanie, il a  également peint des portraits des bédouins et de leurs campements en offrant ainsi un nouveau regard d’une sensibilité rare et d’un émerveillement non caché pour cet ailleurs enchanteur .

Sargent a été Longtemps critiqué par ses paires  qui comme Camille  Pissaro dira de lui : » il  n’est pas un passionné, mais plutôt un habile interprète » .
Malgré une longue période de critiques défavorables, la popularité de Sargent reprit dans les années 1950.
Dans les années 1960, une renaissance de l’art victorien et de nouvelles études sur Sargent  confortèrent sa réputation .
Sargent se verra honoré par le biais d’expositions diverses dans les plus grands musées, dont une rétrospective au Whitney Muséum of American  Art en 1986, et, en 1999, une exposition itinérante qui fut présentée au musée des beaux-arts de Boston, à la National  Gallery of Art de Washington D.C. et à la National Gallery de Londres.

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Publié par le 11 mars 2012 dans Arts Visuels

 

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Variations sur un bougeoir…

C’est un bougeoir que l’on trouve aisément dans les magasins de déco..Au départ il est destiné a enjoliver vos tables de jardin et éclairer vos soirées barbecue…Nous le récupérons pour notre table de salon et nous le déclinons en trois versions:
En bougeoir pour une touche romantique. En porte fruits pour prolonger les soirées entre amis ou alors en porte douceurs en ignorant le calcul fastidieux des calories…
Pour celles qui sont aux States vous trouverez l’objet de tous les désirs chez « Pottery  Barn »  pour un  peu moins de 30$. Cheers!
Photo: Lydia Chebbine.

 
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Publié par le 11 mars 2012 dans Mode & Art de vivre

 

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le “Rimbaud de la sculpture”…Camille Claudel

10 mars 1913 : Pétant les plombs à cause de Rodin, Camille Claudel est jetée à l’asile.

La sculptrice passe les 30 dernières années de sa vie enfermée, ignorée par son frère Paul Claudel, trop préoccupé par sa carrière.

Ce 10 mars 1913, un fourgon tiré par des chevaux tourne sur le quai Bourbon de l’île Saint-Louis, à Paris. Les fers résonnent violemment sur le pavé. Le véhicule s’arrête devant le numéro 19. Les rares passants assistent à un véritable enlèvement. Deux infirmiers musclés forcent les portes de l’atelier où vit Camille Claudel. Ils peinent à pénétrer, tout est barricadé. Alors, ils passent par la fenêtre. Une fois à l’intérieur, ils sont stupéfaits de tant d’immondices, de tant de puanteur. Ils ont peine à croire qu’on puisse vivre dans un tel capharnaüm plongé dans l’obscurité et l’humidité. Des chats circulent autour de plusieurs sculptures brisées. Celles que Camille s’applique autant à modeler qu’à détruire comme une furie, à coups de marteau.

La sculptrice est bien dans sa tanière, crasseuse au possible, qui vocifère. À 48 ans, elle en paraît dix de plus. Elle est comme une bête meurtrie au fond de son antre, isolée du monde, emportée par la folie, comme possédée. Les infirmiers la balancent dans le fourgon, direction l’asile de Ville-Evrard à Neuilly-sur-Marne. Elle ne reverra jamais son atelier.
 Sa famille la prétend incapable de s’occuper d’elle-même et affirme qu’il faut donc la soigner. Mais c’est à se demander si elle ne cherche pas plutôt à s’en débarrasser. La demande d’internement de Camille intervient seulement une semaine après que son père qui la protégeait a rendu son dernier souffle. C’est la propre mère de Camille qui a manigancé son internement en demandant un certificat au docteur Michaux – qui loge au-dessus de son atelier – et qui a poussé son frère Paul, le poète et écrivain de renom, à agir. Sa fille est un boulet, une erreur de la nature. Elle n’en veut pas ! Qu’on la balance dans un asile et qu’elle lui foute la paix.

Paul a consenti. Et cette mauviette n’a même pas eu la force de venir sur place pour assister à l’exécution de ses ordres. Sans doute en a-t-il marre des fabulations de sa soeur, de ses crises d’hystérie, de ses délires de persécution. Elle va jusqu’à accuser publiquement le grand Rodin de vouloir lui voler ses oeuvres. La famille Claudel a une réputation à protéger. Qu’elle dégage !
 Si Camille accuse Rodin de tous les maux de la terre, c’est qu’il l’a laissé tomber comme une vieille chaussette. Voilà tout.

Tension entre amants

Pourtant, leur rencontre avait été si belle. La jeune femme a 20 ans quand elle devient l’élève du sculpteur de 24 ans son aîné. Non seulement elle est jeune, belle, mais, pour ne rien gâcher, elle est dotée d’un talent rare pour la sculpture. Ce vieux libidineux met ce talent à profit, fait d’elle son inspiratrice, sa collaboratrice, et bien sûr sa maîtresse. Il aurait tort de s’en priver. Camille ne demande pas mieux, quitte à se tuer à la tâche pour l’aider. Son succès à lui va grandissant, elle, reste dans l’ombre. À son tour, elle veut exister, elle travaille comme une dingue, ose des sculptures qui lui amènent les éloges de la presse. Son talent est bientôt reconnu. La tension monte entre les amants, car Rodin a une maîtresse « officielle », Camille ne le supporte pas. En 1898, après presque quinze ans d’attente et plusieurs ruptures, elle comprend qu’il ne l’épousera jamais. C’est la rupture, définitive.

Pour Camille, la blessure de la séparation reste vive, même si, au fil des années, elle parvient à s’affranchir de l’influence artistique de Rodin. Elle mange de la vache enragée : peu de soutiens financiers, peu de commandes, les factures s’accumulent, elle ne s’en sort pas. Elle commence à penser que Rodin est derrière tout ça. Elle se referme sur elle-même, ne fait plus confiance à personne, refuse les soirées mondaines, les déjeuners avec des personnes influentes. Elle se sent persécutée. Rodin monte tout le monde contre elle, pour lui nuire, c’est obligé. Camille bascule dans un délire de persécution. 


Relation incestueuse

Impossible de trouver du réconfort auprès de son frère, « mon petit Paul », comme elle dit. Lui aussi lui fausse compagnie. Pourtant, ils ont toujours eu des relations gémellaires, fusionnelles, incestueuses, diront certains. Tous les deux étaient animés de la même soif créatrice et fascinés l’un par l’autre, jusqu’à ce que Paul transforme cette fascination en une forme de répulsion. A-t-il peur que le génie de sa soeur surpasse le sien ? En se mariant, il a comme rompu avec elle. Depuis lors, il se voue à la religion, à l’écriture et, d’abord, à sa réussite sociale. Et voilà ce qu’elle est devenue, sa soeur chérie, pendant qu’il jouait les égoïstes : une folle. Une folie dans laquelle il aurait pu lui-même basculer. Il l’avoue : « J’ai tout à fait le tempérament de ma sœur, quoiqu’un peu plus mou et rêvasseur, et sans la grâce de Dieu, mon histoire aurait sans doute été la sienne ou pire encore », écrit-il dans une lettre-confession datée du 26 février 1913, avant « l’incarcération » de Camille.

Une fois à Ville-Evrard, on limite à Camille les visites, les courriers, on l’isole. La guerre éclate, les hôpitaux sont réquisitionnés et les internés de Ville-Evrard transférés à Montdevergues, dans le Vaucluse. La famille Claudel s’en réjouit certainement : plus la folle est loin, mieux elle s’en trouve. À la libération, tous les malades transférés regagnent Paris ; bizarrement, pas Camille. On la tient à l’écart, on ne veut plus que ses scandales salissent la prestigieuse famille Claudel.

Indifférence générale

En 1919, l’état de santé de Camille s’est amélioré, elle pourrait sortir. Pas question ! Non, non, non ! Sa mère refuse violemment dans les courriers adressés au directeur de Montdevergues, elle hait sa fille au plus haut point. Bel instinct maternel. Jusqu’à la mort de sa mère en 1929, Camille l’implore de la sortir de là, lui exposant sa sordide condition, criant à l’injustice, jurant de se tenir tranquille. En vain. La bougresse ne répond pas et n’ira même jamais la voir à l’asile. Après 1929, c’est à Paul qu’elle adresse ses lettres désespérées. Lui non plus n’y répond pas, se contentant de lui rendre de rares visites. Une quinzaine en trente ans ! Qu’elle reste à Montdevergues jusqu’à sa mort !

C’est ainsi qu’après trente ans d’incarcération, Camille Claudel s’éteint le 19 octobre 1943 dans l’indifférence générale. Sans doute meurt-elle de faim, comme huit cents autres pensionnaires sur les deux mille que contient l’asile. La nourriture étant réquisitionnée par les Allemands, la direction n’a plus les moyens de nourrir ses aliénés. Pendant que l’estomac de sa sœur crie famine, Paul s’offre un domaine somptueux. Il ne se déplace même pas pour les obsèques, ni personne d’autre de la famille. Pas de temps à perdre, un chèque suffira. La dépouille de Camille est jetée dans la fosse commune. 
Paul dira : « … J’ai abouti à un résultat, elle n’a abouti à rien… » Rien, sinon Les causeuses, L’abandon, La valse, et tant d’autres œuvres majeures de Camille Claudel. Et si le véritable génie de la famille, c’était elle, et pas son frère ? Certains la surnommeront le « Rimbaud de la sculpture ». Artiste maudite. « Avons-nous fait, les parents et moi, tout ce que nous pouvions ? » écrit Paul un mois avant le décès de Camille. Il ne manque vraiment pas de toupet.

le Point.fr- Publié le 10/03/2012  .

 
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Publié par le 10 mars 2012 dans Arts Visuels

 

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Paris / Hermes Prêt-à-Porter Automne/Hiver 2012/13

Un dressing urbain, chic, , net, un brin sec emprunt d’une austérité presque douce .
Christophe Lemaire chez Hermès a travaillé cette élégance discrète avec les matières les plus nobles.
Des vestes aux couleurs foncées sont moulées dans un cachemire travaillé sans couture. Le poncho tricoté est obtenu grâce un tissage de cuir et de cachemire. Des pantalons larges miroitent comme une panne de velours noire, c’est en fait du veau moiré extrêmement souple chargé de pigments (rouille, cannelle, safran, vert sapin) absolument sublime.
Ailleurs, une parfaite jupe droite dé-zippée en daim noir distille un sex-appeal qui reste sous contrôle .
Mon avis:
Perso je regrette La maison Hermès sous l’égide du magicien Jean Paul Gautier ,  l’époque  
  la femme Hermès, pratiquait  le luxe comme une attitude .Cheers!

 
 

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Défilé prêt -a-porter Louis Vuitton automne-hiver 2012-2013 .

C’est avec la collection Prêt-a- porter 2012 – 2013 de la maison Vuitton que l’on a clôturé la fashion- Week cette semaine à Paris .
Le Carré du Louvre transformé pour l’occasion en hall de gare. Un train bleu, sa gare et un wagon entier construits spécialement pour présenter le défilé Louis Vuitton signé par le brillantissime Marc Jacobs.
Marc dira a cet effet que la mise en scène symbolise le romantisme du voyage , un périple en somme .
la maison vuitton a célébré ainsi l’air industriel et l’obsession de la femme  , celle de vouloir mettre tous ses trésors dans une valise. Ceci pour le concept mais qu’en est -il sur le podium?
On a assisté donc a une collection qui a du relief par les superpositions de vêtements : manteaux par-dessus les jupes ou les robes, elles-mêmes portées par dessus des pantacourts.
Faut-il rappeler que Les superpositions de vêtements c’est une des tendances notables de cette Fashion Week parisienne, le défilé Chanel automne-hiver 2012/13 a également emprunté le procédé .

Au delà du spectacle ,La femme louis vuitton ,l’hiver prochain sera très raffinée et élégante drapée dans des matières tels les cuirs travaillés en petits panneaux ou encore par les tissus lamés. En un mot elle sera lumineuse.
Par ailleurs la femme Louis Vuitton imaginée par Marc Jacobs est une femme qui assume sa féminité et recherche les bonnes manières chez les autres . Aussi pour aider les dames à porter leurs effets, sacs et valises, des porteurs accompagnent chaque mannequin du défilé.
Marcs Jacobs offre ainsi un des plus remarquable show de cette Fashion Week de la capital Française .
Marc a  naturellement  retenu toute les attentions lors de ce défilé, suite à la rumeur de son départ pour la maison Christian Dior …Du coup le milieu de la mode n’arrête pas de se poser la question : Marc Jacobs serait-il en passe de devenir le nouveau D.A de Dior ?

Mon avis: La collection bof , bof mais le spectacle époustouflant.Cheers.

 
 

Kateb Yacine: “Le Bonheur se vit”.

Il y a d’abord les yeux noirs vifs qui vous scrutent avec ce je ne sais quoi d’infinie douceur et puis le sourire bon comme celui d’une  maman  .Yacine Kateb le père de l’Algérie est d’une simplicité Presque déconcertante…

 
L’hôtel El Djazair en cette matinée ensoleillée de septembre 88 étalait son luxe , marbre glacé , tapis rouges , plantes grasses , des clients en cravate en soie ,  des femmes belles comme seule la méditerranée sait en inventer et … Yacine Kateb en bleu de chine , les cheveux disciplinés qui me faisait face . -« Un jus d’orange pour la demoiselle et une bière fraîche pour moi « . demande t-il au serveur.
Moi fraîchement diplômée et particulièrement émue de me retrouver avec le père de » Nedjma » , je me donnais un mal fou a trouver les meilleurs formulations pour enrober les pires bêtises genre  : »Nedjma est elle la femme ou la patrie?’.

Et ainsi va la vie , l’illusion faisant son petit bout de chemin en compagnie d’un Kateb  , tantôt écrivain insaisissable , tantôt  Kateb l’homme a l’oeuvre unique quand il n’est pas “mécréant” ou carrément “anarchiste”. Kateb ce jour la était frémissant de tendresse pour son pays, pour ces millions de jeunes qui ne le connaissaient pas  tous sûrement mais que lui sentait a travers son fils Amazigh dont il était si fier et de sa fille Nadia belle qu’il disait très belle…
-“ Pourquoi vouloir voiler les femmes ,on ne cache pas une rose. On n’emprisonne pas la beauté”,disait Kateb. Les yeux s’illuminent ,la langue se rebelle  et Yacine réapparait .-”le plus gros travail est a faire au niveau du théâtre .Il faut parler aux gens .Il faut aller loin très loin « .  crie Presque Kateb avant d’ajouter   : -”c’ était en France dans un quartier d’immigrés , a l’ époque on jouait “Mohamed prends ta valise”. Les gens ont eu peur croyant qu’on allait les expulser » .
 15ans de théâtre cela pourrait être une vie faite surtout d’exaltation  ,  mais une exaltation lucide ou l’on exige une pédagogie au lexique ,ou l’on exige une âme révoltée au son du tambour ,  ou l’on parle Algérien aux Algeriens.
Pour cela Kateb fut traqué .Interdit dans son propre pays ,faut-il préciser.
Car a l’étranger Kateb était connu.
Récupération politique diront certains en tout cas Kateb n’est pas de cet avis.
A ce propos il avait dit de son expérience audiovisuelle avec Issiakhem : – “je rappelle que je ne suis pas seulement écrivain,mais journaliste aussi. En effet j’ai réalisé  avec Issiakhem , “poussière de juillet”.
Il s’agissait de portraits sur bandes de verre  , moi j’ai donne les textes. Bien que le film n’ait coûté que la somme de 300 DA ,il a été primé a Belgrade et en Alexandrie ,(2 fois 1 prix international ) malheureusement ces deux prix nous ont ferme les portes au lieu de les ouvrir”.

Les portes dont parlait Kateb ne sont autres que celles de la TV et la radio  Algérienne ,   la RTA avec ses cadres et ses agents ont contribue au matraquage psychologique , le travail d’épuration n’a pas été fait  et  aujourd’hui encore ,il y a des gens qui renforcent ce négativisme “.  Déclarait Kateb.
50ans d’ écriture  , une autre façon de parler de Kateb qui refuse de parler de mouvement  litteraire contemporain Algérien : -’Il serait plus juste de parler d’écrivains . Le meilleur est Mimouni pour son courage et sa vision profonde des choses .”Tombeza” a marqué indéniablement un tournant décisive dans “la littérature critique Algérienne ,  chose impossible auparavant…”,   Apprend-on de Yacine .
cette reconnaissance de l’autre est encore une fois l’expression d’une profonde noblesse et d’une grandeur  d’âme dont seuls ces hommes les vrais, en sont capables  :  – “L’ écriture en spirale , dont on dit que je suis le père , est une invention des critiques . Moi j’ai écrit “Nedjma “comme je l’ai vécue. Je me suis laisse entièrement prendre par le cas de Nedjma ,la femme représente une image du pays qui est encore a l’ état du rêve . L’amour de la femme se confonds avec l’amour du pays . la femme aimée   par l’ Algérien  est restée insaisissable . Les mariages d’amour sont rares . De même pour le pays ,la notion de l’ Algérie libre était inconcevable . Aujourd’hui encore elle est insaisissable”. explique t-il.

Une façon de rester encore et toujours attaché   a son pays . Malgré  la maladie qui commençait son effroyable déploiement dans le corps de l’homme,  “Le Bonheur ne se raconte pas ,il se vit. Il est égoïste .Les difficultés ,les souffrances poussent   les gens a écrire . La joie peut inspirer mais il faut qu’elle existe . Si nous voulons le Bonheur d’un peuple , il faut créer les conditions pour ».
L’homme au Cœur cristal dont le nom se confond avec son  pays , n’a t-on pas parle de l’ Algérie  a  travers son portrait dans “racine” produit par TF! – restera jusqu’à ses derniers moment égal a la puissance de son jaillissement poétique offert a une femme unique , étrange et admirable :  “la vie”.

Latifa Kharrat . Alger .Journal ”Horizon”  le 29/10/1992.

NB:
Cet article  « témoignage » a été écrit a l’occasion de  la 3e commémoration de  l’anniversaire de la mort de Kateb Yacine. Paix a son âme.

 
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Publié par le 8 mars 2012 dans Litterrature

 
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Kora et violoncelle…Rencontre insolite.

http://www.youtube.com/watch?v=OxG0SkxIcac&feature=related

C’est l’histoire d’une rencontre insolite entre une kora et un violoncelle, on n’en trouve pas à tous les coins de rue . Alors, quand on tombe dessus , on remercie la vie et l’on se dit que nous sommes des privilégiés…
Ballaké Sissoko face à Vincent Ségal ou le fruit de trois nuits d’enregistrement à Bamako. Et ça s’entend.
Ces pièces enchanteresses sont un modèle de magie et de virtuosité.
On abolit  ainsi a coup de note les frontières musicales …on y navigue entre musiques classiques européennes et africaines, improvisations sur la pointe des pieds. Écoute, respect et émotion, une nouvelle devise à faire méditer …Décidément il s’agit de grand art.

NB:
La kora est un instrument de musique à cordes africain. C’est une harpe-luth mandingue (Sénégal, Mali, Gambie, Guinée, Sierra Leone…).
Selon la légende, la première kora était l’instrument personnel d’une femme-génie qui vivait dans les grottes de Kansala en Gambie.

 
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Publié par le 8 mars 2012 dans musiques et videos

 

La villa Abdel Tif . Un demi siecle de vie artistique en Algerie.

 

 

 

Dans la trilogie des  fondations nationales (Villa Médicis, Casa de Vélasquez), la Villa Abd-el-Tif inscrit son histoire en Algérie, de 1907 à 1962.
Une pittoresque saga d’artistes, pensionnaires boursiers communément appelés « les Abd-el-Tif », se joue entre ombre et lumière, formes et couleurs dans cette ancienne villa turque édifiée sur les hauts d’Alger.
La situation privilégiée de cette villa de style mauresque était parfaitement destinée à recevoir des artistes ; ils vont s’y succéder pendant un demi-siècle et seront au nombre de quatre-vingt-sept, soixante-sept peintres et graveurs, dix-sept sculpteurs et un seul architecte. Nous retrouvons Nivelt et Dubois chez les hommes bleus du Hoggar, Le Poitevin au Tassili des Adjers, Bouviolle chez les Ouled-Naïls, de Buzon à Ouargla au passage de la mission Lhote, Dufresne et Launois dans les quartiers à matelots du port d’Alger, Jouve chez les lions de Delacroix et tous les Abd-el-Tif dans l’espace saharien de Fromentin, Alger restant le port d’attache.

extrait du livre:
-La villa Abdel Tif  . Un demi siecle de vie artistique en Algerie..

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Publié par le 8 mars 2012 dans Arts Visuels